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Plantes de gandia déracinées: comment fait la police pour découvrir le cannabis ?
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Plantes de gandia déracinées: comment fait la police pour découvrir le cannabis ?
Des flancs de montagnes, des forêts denses, des terrains à mille lieues de toute civilisation… Autant d’endroits où la police retrouve des plantes de cannabis, qui sont par la suite déracinées. Mais comment font les officiers pour «découvrir» ces cachettes si bien gardées ? Nous leur avons posé la question.
Pas plus tard que jeudi, les limiers de la brigade antidrogue ont procédé à la saisie record de quelque 17 000 plantes de cannabis dans la région de Crève-Cœur. Leur valeur marchande ? Pas moins de Rs 50 millions… Quelques jours auparavant, une autre descente fructueuse a été effectuée dans le Sud, plus précisément au Morne.
Au milieu des arbres, 730 plantes de gandia, qui ont été déracinés par l’Anti Drugs & Smuggling Unit (ADSU). Or ,ce n’est pas une première. Des opérations comme celles-là, il y en a souvent. Du côté des Casernes centrales, l’on indique qu’il est assez fréquent que les recherches soient menées dans des endroits «retirés» à «l’abri du regard». Des planques idéales jusqu’à ce que la police découvre le pot aux roses. «Les trafiquants innovent à chaque fois. Ils changent souvent de lieu pour essayer de nous semer…»
D’ailleurs, ils risquent gros, si «la marchandise» est interceptée sur leur terrain à eux. «Quand c’est dans des lieux à l’abandon ou sur les flancs de montagnes, des berges de rivières ou autres, ils peuvent toujours s’en sortir et dire qu’ils n’ont rien à voir avec tout cela… Lapolis pou bizin vinn ek prev pou aret zot. »
Mais comment la police remonte-t-elle ces pistes escarpées ? Selon un haut gradé, la plupart de ces opérations sont montées après que des informations ont été recueillies, après des surveillances. Il y a des informateurs qui leur mettent la puce à l’oreille. «Toute dénonciation faite par un individu est prise au sérieux. Ensuite, les limiers prennent le relais en effectuant un travail de terrain, on vérifie les dires… Ce qui nous amène à ces ‘découvertes’ »
Qui plus est, souvent, les officiers de l’ADSU sont aussi appelés à surveiller les faits et gestes des trafiquants connus de tous, tous leurs mouvements sont alors épiés. «Ce qui nous permet de découvrir leur ‘cachette’. Lerla nou rod ranfor nou alé… tou bizin planifié.»
Dépendant de la nature de l’opération, plusieurs unités de la police, dont la SSU, la SMF, ou encore l’hélicoptère de la police, sont alors appelés à travailler en collaboration. «Enn travay de koordinasion sa…»
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