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L’entourage du policier présumé violeur: «Pa koné ki finn pass par so latet»

1 novembre 2020, 21:19

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L’entourage du policier présumé violeur: «Pa koné ki finn pass par so latet»

Il avait été suspendu de ses fonctions pour une affaire de viol. Mais ce policier de 39 ans aurait récidivé sur la même victime, lundi, 26 octobre. Si les proches de la jeune fille disent ignorer comment une telle chose a pu se reproduire, du côté du suspect, l’on donne une autre version des faits..

Ce policier, habitant aux police quarters de Montagne-Blanche, qui comptait 19 ans de service au sein de la police, fait à nouveau parler de lui, concernant une affaire de viol. Ce serait la deuxième fois que cet agent, autrefois affecté au poste de police de Bel-Air-Rivière-Sèche, aurait abusé d’une jeune fille de 17 ans, habitant également le même village. Si le premier délit date du 15 juin dernier, il aurait récidivé pas plus tard que lundi, et a été arrêté par la police de Flacq. Il est en détention jusqu’au 3 novembre. Selon ceux qui le côtoient, l’on soutiendrait qu’il était connu pour être un coureur de jupons.

«Il aime les femmes. D’ailleurs, son premier mariage n’a pas duré. Il s’était à nouveau mis en couple, un enfant fut issu de cette union. Mais cela ne l’empêchait pas de papillonner. Toutefois, nous ne pourrions excuser une telle chose, s’il s’avérait qu’il a vraiment commis cette agression sexuelle. Il devra payer pour ces actes. Pa koné ki finn pass par so latet», indique l’un de ses proches collègues de travail. Et d’ajouter qu’il faisait «ses affaires» discrètement.

«Les deux se fréquentaient»

Ce collègue, qui habite également dans la même localité, souligne que souvent la jeune fille venait à la rencontre du policier incriminé aux quarters, là où il habite. «Nous ne connaissons pas la nature de leur relation. Mais les deux se fréquentaient bel et bien.» Il allait lui aussi à la rencontre de la victime chez elle, relate-t-on.

Du côté de la jeune fille, les voisins rencontrés indiquent que cette dernière n’avait plus de repère. «So mama so la vi impé lous, tifi la mank l’encadréma. Lot foi la tifi la ti gagn enn ti laguer ek boutiquier, lin ale met case la polis lin dir boutiquier in pass la main ek li. Nou pa pe tro coné nou mem kinn arivé», poursuiventils. Ces derniers confient attendre l’enquête de la police pour éclaircir toute cette affaire.

Quant à la mère de la victime, contactée, il y a quelques jours, cette dernière avait relaté qu’elle ne savait pas si sa fille était en contact avec le policier. Car, suite à ses antécédents, le suspect avait interdiction d’approcher sa fille.