Vous l’avez sans doute remarqué : la star des fruits d’été, le letchi, a commencé à faire son apparition depuis une semaine maintenant. Une apparition qui a pris un peu d’avance cette année suivant une floraison précoce. 

Sauf qu’à ce stade, il faut quand même prévoir un budget important rien que pour pouvoir déguster ce fruit à la coque rouge et à la chair blanche. La raison ? Les prix affichés au marché de Port-Louis et dans les points de vente dans le nord de l’île avoisinent les Rs 500 le kilo. 

Le secrétaire général de la Small Planters Association, Kreepalloo Sunghoon, explique que le prix sera appelé à baisser d’ici une quinzaine de jours et pourrait même atteindre Rs 50 le kilo si les chauves-souris ne viennent pas jouer les trouble-fêtes. «J’avoue que le prix est un peu excessif mais nous aurons une meilleure visibilité dans deux semaines. Selon les premières observations, la saison sera très fructueuse.» 

Un planteur soutient que les chauves-souris ont déjà détruit les productions. «Zot manz bann séki lao-lao la», martèle le quinquagénaire, qui s’en remet désormais à l’exercice d’abattage débuté par les autorités il y a une semaine. L’étendue des dégâts sera évaluée dans quelques jours. 

Quid des longanes ? En 2019, les longaniers n’avaient pas fleuri. Mais cette année, les conditions climatiques ont favorisé la floraison. Selon Kreepalloo Sunghoon, les premiers longanes, également très plébiscités par les Mauriciens, pourront faire leur apparition vers la fin de novembre ou début décembre. Le prix dépendra encore de l’étendue des dégâts causés par les chauves-souris. 

Les prévisions pour les mangues sont également positives et la saison de dégustation s’étendra au mois de janvier.