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Partenariat Union européenne-Maurice: la négociation d’un nouveau protocole de pêche début 2021
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Partenariat Union européenne-Maurice: la négociation d’un nouveau protocole de pêche début 2021
Le premier accord entre l’Union européenne (UE) et Maurice a été signé il y a une trentaine d’années. C’est ce soutien indéfectible qui nous aura permis de nous positionner dans le trio des principaux pays exportateurs de thon transformés sur le marché européen. Ce lien a été consolidé lors d’un échange les 26 et 27 octobre.
L’annonce de cette nouvelle étape du partenariat entre l'UE et Maurice a été faite dans le cadre des travaux de la troisième commission mixte de l’accord de pêche durable entre les deux parties. Pandémie Covid-19 oblige, les travaux de la commission se sont déroulés par vidéo-conférence les 26 et 27 octobre.
Les délégations des deux parties étaient respectivement dirigées par Emmanuel Berck, chef-adjoint de l’Unité relations commerciales et Accords de partenariat pour une pêche durable de la Direction des affaires maritimes et de la pêche de la Commission européenne, et par Bojrazsingh Boyramboli, Senior Chief Executive du ministère de l’Économie bleue, des ressources marines, de la pêche et des affaires maritimes de Maurice.
Avant d’engager les négociations pour la signature d’un nouveau protocole, un exercice d’évaluation du protocole de pêche actuel sera initié dans les prochaines semaines. L’UE a fait de la mise à disposition d'outils devant permettre à Maurice de tirer le maximum de bienfaits de ses ressources maritimes, l’une de ses priorités. Cela, dans le cadre d’un accord en bonne et due forme.
D’ailleurs, lors des rencontres du 26-27 octobre, Vincent Degert est revenu sur la philosophie qui avait inspiré l’UE lors de son engagement «L’UE, a-t-il souligné, avait développé un outil gagnant-gagnant avec l’accord de pêche et les accords de partenariat économique qui ont permis à Maurice de développer sa filière de transformation du thon et de se positionner parmi les trois principaux pays exportateurs de thon transformés sur le marché européen.»
Évaluation régulière
Le premier accord a été signé entre les deux parties il y a une trentaine d’années. Depuis, l’UE n’a cessé de rechercher les moyens susceptibles de renforcer ces bases. L’un des points forts de ce partenariat consiste à effectuer une évaluation régulière de ce qui a été fait sur le terrain. L’objectif est de consolider ce qui existe déjà, mais également de repérer les facteurs pouvant contribuer à renforcer davantage ce partenariat sur le terrain.
Une règle, scrupuleusement observée lors de la dernière rencontre virtuelle entre les deux parties. Celles-ci ont conclu que pour la saison 2019-2020, il y a eu «un bon niveau d’utilisation des possibilités de pêche par les armateurs européens».
L’utilisation de la contribution financière spécifique à l’appui du secteur de la pêche et de l’économie bleue a également été passée en revue. Cet exercice a permis trois constats. Le premier souligne la mise en place d’un programme d’observateurs embarqués. Le deuxième fait état de l’amélioration du système de transmission pour le suivi des mouvements de bateaux et des captures. Et le troisième évoque le fait qu’une cinquantaine de pêcheurs artisanaux et membres de trois sociétés coopératives ont obtenu à travers l’appui sectoriel des aides pour le financement d’achat de bateaux. Cela, dans le cadre d’un programme de gestion du fonctionnement des bateaux de pêche semi-industriels.
Les deux parties n’ont pas manqué d’examiner les avancées réalisées dans le cadre de l’économie bleue, une approche qui tient compte de l’équilibre à respecter entre les projets d’exploitation des ressources marines et l’obligation de respect et de protection de l’environnement marin.
A été examiné sur ce plan, l’apport des technologies innovantes dans le cadre d’une approche écologique des activités marines. Ce même jour, c’est surtout le recours à des outils associés aux technologies avancées dans le domaine de l’aquaculture qui a fait l’objet d’études. L’accent a été placé sur certains aspects relatifs à la recherche. Il s’agit d’une option susceptible de déboucher sur le développement des espèces endémiques de Maurice et des capacités des acteurs de la filière.
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