Le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval a lors d’une conférence condamné le manque de transparence de la banque de Maurice et de l’ICAC qui agirait  comme «paravent» dans l’affaire Angus Road pour qu’il n’y ait pas de questions parlementaires à ce sujet.

Xavier Luc Duval qui s’adressait aux journaistes le samedi 7 novembre a aussi tenu à parler du traitement des travailleurs étrangers dans le pays, suivant le terrible accident qui s’est produit  jeudi, tuant quatre ouvriers bangladais. Le leader du PMSD s’est dit attristé par les événements et a fait comprendre qu’il ne comprenait pas comment une grande compagnie comme celle qui employait les Bangladais, pouvait transporter ces travailleurs dans un bus rempli et qui roulait à vive allure.

Tout en attirant l’attention sur le fait que les policiers devraient être plus sévères envers les conducteurs de bus qui roulent trop vite, il a demandé à ce que la population respecte les travailleurs étrangers: «Zot vini pou rod enn soutien financier. Si pa ti ena travailleur étranger Maurice so bann industrie construction ek textile ti pou fini. Zot pe soutenir nou lekonomi. Nou ena enn devoir anver sa bann pov travailleur etranger la.»

Par ailleurs, le leader du PMSD a commenté  les propos du Premier ministre concernant l'Angleterre et l’Amérique dans l’affaire des Chagos. Il a soutenu que tout le monde partage la souffrance de nos compatriotes chagossiens et que tout le monde voudrait qu’ils récupèrent leur pays mais qu’il y a des manières de le faire.

«Eski meyer fason pou retourne Chagos se ki enn ti nain géopolitique kuma Maurice alle rod laguer ek américain? Moi mo pense se pa fason fer. Ena enn ta gran pays pe azenou devan amerik ek angleterre. Moi mo surpris Pravin Jugnauth pe insulté» a fait remarquer Xavier Duval tout en ajoutant que, si jamais l’Amérique décide de ne plus nous donner accès  à l’AGOA, notre industrie textile  dégringolera et plusieurs Mauriciens perdront leurs emplois.

Tout en parlant de l’Amérique, Xavier Luc Duval a demandé aux Mauriciens de regarder de près comment et à quelle vitesse seront traitées les pétitions électorales aux États-Unis et de le comparer à Maurice pour voir si nous n’avons pas une «justice bananière.»