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La vie de leur fille leucémique de trois ans dépend de Rs 2 millions

8 novembre 2020, 11:00

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La vie de leur fille leucémique de trois ans dépend de Rs 2 millions

Pourquoi elle et pourquoi eux ? Ces questions se bousculent dans la tête de Yanesh et d’Anusha Seewoodin, âgés respectivement de 34 et 28 ans. Depuis le vendredi 30 octobre, ils vivent dans l’angoisse. Une leucémie aiguë lymphoblastique a été diagnostiquée à Lyana, leur fille de trois ans. 

Une nouvelle qui leur a fait l’effet d’un coup de massue. «Nous sommes sous le choc. Nous n’arrivons toujours pas à croire que cela arrive à notre fille, à notre famille. C’est comme un cauchemar», raconte confie Anusha Seewoodin, la voix nouée. 

La petite Lyana a commencé à être malade en avril,r lorsque le pays était en confinement. Mais ses parents étaient loin de se douter que leur enfant souffrait de cette forme de cancer du sang. «En avril, Lyana s’est mise à gémir et pleurer et à se plaindre que ses mains lui faisaient atrocement souffrir. Même si nous étions en confinement, nous l’avons emmenée en clinique. Elle a vu un médecin et on nous a dit qu’elle n’avait rien. Puis au fil des mois, elle a commencé à se plaindre de douleurs aux reins et aux pieds entre autres», raconte Yanesh Seewoodin. 

Inquiets quant aux douleurs répétées de leur enfant, de sa soudaine perte de poids et de vitalité, les Seewoodin ont enchaîné les rendez-vous chez différents médecins. D’avril à octobre, les parents confient qu’ils ont vu un nombre incalculable de médecins et de toutes spécialités. «Nous sommes même allés voir un psychologue pour enfant. Comme les médecins ne savaient pas de quoi souffrait notre fille, nous avons pensé que c’était peut-être psychologique ou dû à une petite jalousie car depuis un an et demi, elle a une petite sœur», ajoute Anusha Seewoodin.

Tournée des médecins

Toutefois, malgré cette tournée des praticiens, aucun d’eux n’a été en mesure de dire de quoi souffrait exactement Lyana, jusqu’à ce qu’ils l’emmènent à l’hôpital Dr A.G Jeetoo à Port-Louis. «Un après-midi, son état a empiré. Nous l’avons emmenée à l’hôpital Jeetoo comme c’était plus près de chez nous. Elle y a été admise et l’analyse sanguine qui lui a été faite a révélé qu’elle était anémiée. À tel point que son état nécessitait une transfusion. Elle a subi plusieurs autres tests et elle a obtenu sa décharge au bout de trois jours.» 

Anusha Seewoodin raconte que le lendemain, elle a reçu un coup de fil du médecin de l’hôpital, qui lui a demandé de ramener sa fille le lendemain. «Le médecin m’a dit qu’il voulait faire des tests approfondis. J’avais un mauvais pressentiment mais nous sommes restés positifs», se souvient la maman. 

C’est le mardi 27 octobre que Lyana est retournée à l’hôpital pour d’autres tests. Deux jours plus tard, on lui a fait une ponction de la moelle osseuse dont l’analyse a conclu qu’elle souffre de leucémie sévère. 

«Ou pa pou kapav maziné sa dimal nou pe resanti depi sa nouvel la. Isi Mauris, li pena tretman. Li bizin al Chennai an Inde pou resevwar tretman. Depi nounn gagn sa nouvel la, tou lézour nou pe fer demars pou resi ale», confie Yanesh. 

«Notre moral est au plus bas» 

En attendant, la petite Lyana est toujours à l’hôpital car son système immunitaire est si bas qu’il faut éviter qu’elle ne soit en contact avec des bactéries et ne développe une infection. Anusha reste à ses côtés pendant que Yanesh Seewoodin fait le tour de Maurice pour recueillir des fonds et pouvoir emmener Lyana le plus vite possible en Inde et la faire soigner. 

En raison de toutes les démarches à faire, ils ont dû confier leur benjamine à ses grands-parents. «Notre moral est au plus bas. Nous avons peur mais en même temps, nous croyons que Lyana peut guérir. Mais pour cela, nous avons besoin d’aide. Ni Yanesh, ni moi n’avons suffisamment d’argent pour payer la totalité de son traitement et du séjour en Inde», explique la maman meurtrie. 

Pour cette comptable et son mari, qui est employé à l’aéroport, le plus important dorénavant est de trouver la somme requise, environ deux millions de roupies, et sauver leur enfant. «Avant qu’elle ne présente cette maladie, elle était une petite fille joviale, qui faisait le bonheur de tout le monde tant elle débordait de joie de vivre. Nous ne voulons pas la perdre. Nous voulons qu’elle aille mieux et qu’elle puisse avoir une enfance normale...»