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Duty free à l’aéroport SSR: Boutiques rouvertes, quotas en hausse par passager

14 novembre 2020, 19:00

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Duty free à l’aéroport SSR: Boutiques rouvertes, quotas en hausse par passager

Depuis vendredi, la boutique hors taxes de l’aéroport sir Seewoosagur Ramgoolam (SSR) a rouvert ses portes. Et, au plaisir de nombreux voyageurs, désormais il est possible d’acheter notamment du whisky et du vin en plus grande quantité.

Trois options sont offertes. Si, jusqu’à tout dernièrement, les voyageurs pouvaient acheter trois litres de whisky, ce nombre passe maintenant à cinq litres. Ceux qui préfèrent le vin peuvent, eux, s’approvisionner de dix litres contre six auparavant. Et finalement, les passagers qui choisissent la troisième option peuvent acheter jusqu’à deux litres de whisky et six autres litres de vin. Ce qui représente le double de l’ancien quota.

Ainsi, les voyageurs revenant de Rodrigues pourront acheter des produits hors taxes, incluant la cigarette et les boissons alcoolisées, aux magasins de l’aéroport. Cependant, la taxe sur la valeur ajoutée reste payable. Les passagers qui viennent d’autres pays pourront aussi faire des achats à la boutique hors-texte qui est située dans l’ancien hall d’arrivée de l’aéroport SSR… après leur quarantaine. Ce, selon la loi en vigueur à la date de leur arrivée.

Améliorer le chiffre d’affaires

Sollicité, Anoop Nilamber, officier en charge de la Mauritius Duty Free Paradise (MDFP), explique que depuis le confinement, en mars, les boutiques hors taxes ne travaillent pas. «Or, on emploie 500 personnes. Il y a les salaires à payer. Sans compter le paiement du boni de fin d’année.» Il rappelle que deux éditions de vente ont eu lieu à Pailles récemment. Et, si le quota sur les spiritueux et le vin a été augmenté, «c’est afin de réaliser un chiffre d’affaires plus important». Selon notre interlocuteur, cette hausse motivera également davantage les gens à se rendre à Rodrigues, qui est Covid-free.

Si ces mesures devraient être applicables jusqu’au 31 décembre 2021, pourraient-elles être revues ? Anoop Nilamber confie que cela pourrait être le cas, dépendant de la situation, s’il y a une reprise des affaires par exemple. «Dans l’immédiat, on a jugé que c’est plus prudent de les étendre à décembre 2021.»

Cette démarche découle de l’approbation octroyée au MDFP par le ministère des Finances, mardi.