Stupeur au Bangladesh. Alors que les familles pleurent encore leurs défunts, tués dans l’accident de l’autobus individuel Koushal Travel survenu à Pailles, le jeudi 5 novembre, il nous revient que l’une des «victimes» déclarées mortes est toujours vivante.

Un préposé du ministère du Travail évoque une mauvaise identification de la part d’un représentant de l’employeur, la firme de construction Hyvec Partners. En effet, le Bangladais Islam Farook n’est pas décédé dans cet accident comme rapporté officiellement. C’est son compatriote Ali Farukue qui y a laissé la vie.

Il nous revient que le ministère du Travail a demandé à Hyvec Partners de jurer un affidavit pour rectifier auprès des familles concernées la mort de leur proche. L’express a tenté d’avoir une réaction de la firme Hyvec Partners, hier. Leur retour est toujours attendu. Entre-temps, les dépouilles des quatre victimes (les vraies) n’ont toujours pas été rapatriées.

Sauf changement, cela devrait se faire le dimanche 22 novembre à 16 h 45 à bord du vol EK 702 d’Emirates. Le coût du rapatriement, qui est de Rs 200 000 par dépouille, sera couvert par l’assurance. Pour les indemnités à hauteur de Rs 1,1 million par victime, c’est le haut-commissariat du Bangladesh qui fera le suivi auprès des familles.

Face à la presse le 11 novembre, le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, avait souligné : «Nous avons eu un vol pour le 22 novembre, mais il se peut que nous puissions les rapatrier avant. Il y a aussi un vol sur la Turquie, en transitant par la France. Nous allons également faire de sorte que la compensation soit versée en même temps que les familles reçoivent les dépouilles.»

Le 5 novembre, un autobus, transportant des travailleurs étrangers vers leur chantier de travail, a fini sa course dans un abribus à Pailles, faisant quatre victimes et plusieurs blessés.