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Rose-Belle: elle veut que son village puisse respirer
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Rose-Belle: elle veut que son village puisse respirer
Elle en est à sa toute première participation. Et, des projets pour son village, elle en a plein la tête : Nourah Faatimah Loubnah Bauhadoor, plus connue comme Loubnah. Âgée de 21 ans, cette habitante de Rose-Belle est candidate indépendante.
En deuxième année d’études universitaires en informatique, la jeune fille confie que très jeune, elle s’est intéressée au développement du pays, dont celui de son village. «Avec la croissance de la population du village et les développements infrastructurels survenus, Rose-Belle s’est engorgé. Il est temps de décentraliser un peu. Par exemple, l’on traite les demandes de passeport et de certificat de moralité au poste de police. Ce qui occasionne un embouteillage monstre pour ceux qui traversent notre village», affirme Loubnah Bauhadoor. Elle propose que ce bureau soit transféré dans un bâtiment de l’État à la rue Wireless. En ce qui concerne les embouteillages, la jeune femme propose que les véhicules ne puissent se garer que pour dix minutes sur la route principale.
L’ancienne élève du collège Lorette de Mahébourg s’attarde sur ses projets sociaux, dont un centre de refuge pour hommes et femmes victimes de violence domestique ; la sensibilisation à la santé mentale pour qu’elle ne soit plus un tabou ; la prévention du suicide ; l’éducation des jeunes aux fléaux de la drogue, l’alcoolémie et le tabac, en étroite collaboration avec les organisations nongouvernementales concernées ; et un sub-hall pour organiser des activités sociales et récréatives.
Loubnah Bauhadoor envisage aussi des projets pour l’environnement sur une base pilote, un système de triage des déchets et l’information aux habitants sur le recyclage, entre autres. Elle ajoute avoir participé aux campagnes de nettoyage de la plage et, plus récemment, à la confection des boudins après l’échouage du MV Wakashio.
Elle confie que c’est surtout à travers les réseaux sociaux qu’elle touche un maximum de personnes pendant la campagne. «J’essaie aussi de rencontrer des gens. Le message passe également par le bouche-à-oreille. Et le fait que ma famille et moi soyons déjà engagées dans le social est aussi un avantage.»
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