«Lors d’une conférence de presse samedi, le leader du Parti travailliste (PTr) a dit que vous avez rencontré Pravind Jugnauth, mercredi soir. Confirmez-vous cette information ?
Non, c’est faux. Il a parlé de l’heure, mo krwar onzer diswar, non manti sa. (NdlR, Navin Ramgoolam a mentionné entre 23 h et 23 h 30)

Navin Ramgoolam a même soutenu que vous étiez accompagné d’Hemant Jangi, votre oncle ?
Oui il est mon oncle, mais les élections ne le concernent pas.

Le lendemain de votre élection comme président de district de Grand-Port, n’avez-vous pas déclaré que vous deviez travailler avec le gouvernement ?
Absolument vrai. Il faut que je collabore avec des ministres et des députés de la majorité pour qu’il y ait du progrès dans les villages.

Donc vous avez rencontré des ministres, alors ?
Il y a trois ministres dans les villages qui nous concernent dans le Sud : Bobby Hurreeram, Stephan Toussaint et Mahen Seeruttun. Oui, il y a une ouverture avec eux.

Par contre, je peux dire que j’ai longuement parlé à Naveena Ramyad, élue dans la circonscription de Vieux-Grand-Port/Rose-Belle, dont le village où j’ai été élu, Quatre-Sœurs, fait partie. Il a été question de collaboration entre le conseil de district et le gouvernement. J’ajoute que j’ai bénéficié du soutien de 16 conseillers, dont certains sont proches du Mouvement socialiste militant (MSM).

Pourquoi étiez-vous donc parmi les présidents et conseillers de district qui ont porté plainte contre Touria Prayag, vendredi ?
Parce que je me suis senti offensé par son post Facebook.

Pourquoi n’étiez-vous pas invité lors de la conférence de presse du Premier ministre, mercredi, au Sun Trust ?
Il faut poser la question au Premier ministre. Peut-être qu’il a été mal renseigné sur moi.

N’est-ce pas parce que vous êtes proche du PTr ?
Ce n’est pas vrai. Depuis mercredi, j’ai dit que je suis membre du Parti socialiste de mon village et non du PTr…

Et mercredi juste près à votre élection, vous êtes tombé aux pieds d’Arvin Boolell ?
Oui, pour lui rendre hommage. C’est quelqu’un que j’ai connu quand j’avais 14 ans et aujourd’hui, à 40 ans, je me souviens toujours de lui. Mo ti abitié kol lafis travayis.

Et vous n’êtes plus colleur d’affiches aujourd’hui ?
Non je travaille à mon propre compte. Tout le village reconnaît mes efforts pour le social. Un point, c’est tout.