Le dimanche 6 décembre, un homme de 61 ans a porté plainte au poste de police de Rivière-du-Rempart contre son fils de 35 ans. Le trentenaire, qui vit séparé de son épouse, qui a abandonné le foyer conjugal, a à sa charge ses quatre enfants, dont l’aîné a sept ans.

Dans sa déposition, le sexagénaire a expliqué que son fils était rentré ivre à la maison et avait brisé deux vitres. Il s’est par la suite dirigé dans la chambre où dormait son petit-fils de sept ans et a menacé la famille en mettant un couteau sous la gorge du petit. «Azordi mo pou koup zot tou», aurait-il menacé.

Le sexagénaire explique avoir réussi à arracher le couteau des mains de son fils avant que celui-ci ne commette une bêtise. Il a réussi à protéger l’enfant en l’enfermant à double tour dans une chambre. «Mon petit-fils m’a montré une marque sur son épaule. Quand j’ai demandé des explications à mon fils, il est devenu violent et a endommagé un sofa et deux ventilateurs, avant de prendre la fuite.»

Après la plainte du père, son fils a été arrêté sous une accusation de causing harm to a child.

Il a recouvré la liberté après s’être acquitté d’une caution de Rs 16 000.

Sur les lieux où le drame a été évité, un membre de la famille a déclaré que l’incident s’est déroulé autrement que la façon dont raconte le sexagénaire. «Une dispute a éclaté entre père et fils car ce dernier avait un peu bu.»

«Il l’a griffé accidentellement»

Le présumé agresseur s’est rendu dans la chambre où dormait son fils de sept ans et lui aurait demandé de se lever du lit pour qu’il puisse s’allonger et dormir. «Comme le père avait de longs ongles, en saisissant son fils par l’épaule, il l’a accidentellement griffé. Le lendemain, le petit a montré cette égratignure à son grand-père.»

Croyant que son fils s’en était pris à son petit-fils, le sexagénaire a alors porté plainte contre lui. «La Child Development Unit a embarqué les quatre enfants. Leurs grands-parents maternels ont accepté de les prendre. Depuis, le grand-père ne dort plus et regrette d’avoir porté plainte contre son fils. Nous ne pouvons vivre sans ces enfants.»