Publicité
Mort de Pravin Kanakiah: Trop de zones d’ombre pour déjà conclure au suicide
Par
Partager cet article
Mort de Pravin Kanakiah: Trop de zones d’ombre pour déjà conclure au suicide
Depuis que le corps de Pravin Kanakiah a été retrouvé le 11 décembre asséné de blessures multiples, le mystère continue de planer sur les circonstances de son décès. Et la mort suspecte d’une autre fonctionnaire trois jours plus tard soulève encore plus d’interrogations.
S’est-il suicidé, est-il tombé ou a-t-il été poussé du haut de la falaise au bas de laquelle son corps sans vie a été retrouvé ? Pourquoi a-t-il laissé sa voiture à Réduit et comment s’est-il rendu à Souillac ? Autant de questions qui restent en suspens… Si dans une interview à un journal local, la veuve de l’ex-fonctionnaire Pravin Kanakiah affirme que son défunt époux n’a aucun lien avec l’affaire Kistnen, certaines sources estiment que cette piste ne devrait pas être écartée. Selon ces sources concordantes, cet ex-procurement officer au ministère des Finances, travaillait auparavant sur des dossiers du ministère de la Santé.
Par ailleurs, l’avocat de la famille Kanakiah, Me Deepak Rutnah, déclare ne pas comprendre certaines choses à propos du timing de l’enquête sur la mort de Pravin Kanakiah. «Je ne comprends pas pourquoi le Forensic Science Laboratory prend autant de temps pour donner le rapport médicolégal alors que selon la loi, ce rapport doit être soumis promptement, surtout dans ce genre de cas de mort suspecte.» Il estime que ce rapport est important pour savoir si Pravin Kanakiah avait dans son organisme la présence de substances étrangères, comme cela a été le cas pour Soopramanien Kistnen. De plus, il attend toujours les images des caméras Safe City. Car si les paroles s’envolent, les images restent. Et ce serait un plus dans cette affaire pour savoir si, comme l’a affirmé un policier, la victime était seule à Souillac avant de trouver la mort.
Si jusqu’ici les choses semblent complexes, selon d’autres sources, cette mort l’est encore plus surtout depuis le décès troublant de Sarah Boitieux, 30 ans, le 14 décembre. Cette dernière, qui était dactylographe au Bureau du Premier ministre et qui se serait ‘pendue’ à l’aide d’une écharpe à la poignée de son armoire, connaissait, selon les mêmes sources, Pravin Kanakiah. De quelle façon exactement? Ni la famille Kanakiah ou encore la famille Boitieux, qui sont restées injoignables, n’a pu y répondre. Cependant, d’autres langues se délient en disant que Sarah Boitieux se serait suicidée «de chagrin» car cela a fait cinq ans, le 10 novembre 2020, que son père Christian Boitieux avait été tué. Mais d’autres sources proches de la famille Boitieux avancent que cette dernière a un peu de mal à avaler la pilule que Sarah se serait suicidée.
Qu’en est-il vraiment ? Pour l’heure, on n’en sait rien. Contacté, l’inspecteur Shiva Coothen du Police Press Office affirme que ni l’enquête sur Pravin Kanakiah, ni celle sur Sarah Boitieux n’est encore bouclée. «L’enquête suit son cours dans les deux cas et nous ne pouvons pas encore dire s’il s’agit de suicide ou de meurtre.» Par ailleurs, aucune plainte des deux familles n’a été enregistrée jusqu’à l’heure.
Publicité
Les plus récents