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Mouvement patriotique: relance de la bataille légale pour la paternité

22 décembre 2020, 15:15

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Mouvement patriotique: relance de la bataille légale pour la paternité

Il n’est pas fini ce contentieux pour le nom et le logo du Mouvement Patriotique (MP). Le groupe mené par Jean-Claude Barbier, qui avait une banderole avec la couleur et le logo du parti, a tenu une conférence de presse ce mardi 22 décembre, pour rappeler que cette bataille légale, déclenchée depuis plus d’un an, se poursuit. Une injonction a été logée en cour pour qu’Alan Ganoo et consorts n’utilisent pas le nom du MP.

Jean-Claude Barbier, qui a animé cette conférence de presse, a indiqué qu’il reconnaît qu’Alan Ganoo est prudent avec le nom et le symbole. «J’admets qu’Alan Ganoo parle du MP, mais il pourrait faire référence au Mouvement Poire. En ce qui concerne la couleur, on ne peut contester cela

Toutefois, il veut que ce soit clair et net : seuls lui et ses amis peuvent utiliser le nom et le logo du MP. C’est pour cela qu’il a relancé cette bataille juridique.

Jean-Claude Barbier estime que certains veulent créer du désordre. Il a fait état d’incidents lors d’une activité du parti le 26 août (voir plus bas). «Certains ont voulu prendre possession du bureau de Quatre-Bornes; mais pour éviter tout conflit, on évite nous aussi d’aller là-bas, car il y a une affaire policière qui se déroule

Parlant des prochaines élections municipales, Jean-Claude Barbier a indiqué que dès janvier, son parti se préparera pour ce scrutin. Il lance un appel à des Mauriciens honnêtes, intègres et qui ne feront pas de politique pour de l’argent facile à se joindre à son parti. À ce stade, dit-il, le MP ira seul à ces élections, mais n’écarte pas un développement dans les mois à venir.

Il a aussi fait état de la situation économique du pays.

Neena Ramdenee convoquée à la police

Neena Ramdenee, qui agit comme secrétaire du MP, a été convoquée par la police de Rose-Hill aujourd’hui également. Il y a eu des incidents lors d’une activité le 26 août. En octobre, une plainte a été portée par un dissident du parti.

Tout en disant laisser la police faire son travail, Jean-Claude Barbier s’interroge sur le fait qu’elle a été convoquée le jour même d’une conférence de presse du parti et qu’elle n’a pas pu s’adresser aux journalistes.