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Réveillon: les Mauriciens ont opté pour moins de pétards cette année

3 janvier 2021, 09:00

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Réveillon: les Mauriciens ont opté pour moins de pétards cette année

Ils ont accueilli l’année 2021 uniquement avec des claquements de verres. Plusieurs Mauriciens ont opté cette année pour un Nouvel An avec moins de pétarade, voire pas du tout pour certaines familles. Pourquoi? Diverses raisons sont évoquées… 

Cela a été le cas pour la famille Robert, qui habite le nord. Cette petite famille avec trois enfants a décidé de ne pas faire éclater des pétards pour une raison particulière. «L’année 2020 a été une année de deuil pour Maurice et le monde entier. Pourtant nous l’avons accueillie avec des pétards et des feux d’artifice», explique le père de famille. 

Selon ce dernier, les années précédentes lorsqu’ils accueillaient le Nouvel An, ils dépensaient environ Rs 2 000 à Rs 3 000 dans l’achat des pétards. De l’argent que, selon les Robert, peut servir à autre chose que de causer des désagréments. 

D’ailleurs, c’est justement à cause de ces désagréments que d’autres Mauriciens ont opté pour un réveillon ponctué d’éclats de rire que d’éclats de poudres. Néfaste pour la nature, pour les animaux et les personnes autistes. Ce sont autant de raisons qui ont poussé les Mauriciens à qui nous avons parlé à ne pas acheter des pétards. «Zéro feu d’artifice pour nous cette année. La famille et moimême trouvons que cela cause plus de désagréments qu’autre chose», déclare Mélissa. 

Les habituels «vender pétards» confirment qu’ils ont constaté une baisse dans la vente. «Mem nou nou pann passe commande bokou mai la osi nou pann fer bocou la vante. Lontan sa bann gro petards bombe la ti pe vann mari bien, mai sa l’année la, la plipar saki inn aster inn opté pou feus d’artifice ou pétard rouge», explique Rajiv, vendeur de divers articles à Port-Louis. 

Selon nos interlocuteurs, la situation économique dans le pays a aussi poussé les gens à moins dépenser dans l’achat des pétards. «La vie est devenue bien trop chère pour gaspiller de l’argent dans de telles choses…» ajoute madame Robert.