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Naissance de triplés: le bonheur à son comble pour Roshni et Suraj Gukool

16 janvier 2021, 19:49

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Naissance de triplés: le bonheur à son comble pour Roshni et Suraj Gukool

Aayansh, Dharshil et Tanishka Gukool sont nés en juin dernier à la clinique Wellkin. Étant des triplés, ils sont venus au monde par césarienne, à quelques minutes d’intervalles, à huit mois et une semaine. Sept mois après leur naissance, leurs parents, Roshni, 42 ans, et Suraj, 45 ans, ont accepté de raconter leur histoire.

Il faut dire qu’aujourd’hui, le couple est aux anges, après des années à faire la tournée des médecins. «C’était une lutte médicale, qui a fini par porter ses fruits, d’autant plus qu’aujourd’hui, notre joie est multipliée par trois au quotidien», confie l’heureuse maman. Celle-ci raconte la longue attente de 20 ans avant qu’ils ne soient enfin parents. Ne pouvant concevoir malgré toutes leurs tentatives, elle s’est donné tous les moyens pour y parvenir. «J’ai été suivie par plusieurs médecins et cela m’a coûté énormément. Mais des enfants, c’est ce que nous voulions, mon mari et moi, plus que tout au monde. Et maintenant, nous ne pouvons pas nous plaindre. Nous en avons eu trois.»

Un ‘miracle’ pour lequel cette secrétaire administrative de Somags Ltd ne cesse de remercier Dieu. «Car au final, tout s’est bien passé malgré le confinement et le Covid-19. La grossesse s’est relativement bien déroulée. Quand j’ai su que j’allais avoir trois enfants, bien sûr que j’ai été heureuse. Cela a été la joie mais il y a quand même eu la peur et des appréhensions. À cause de mon âge, je pensais que cela allait être plus difficile, voire plus risqué, pour moi comme pour les bébés. Mais j’ai eu tout le soutien nécessaire de ma famille et de mon époux. J’ai été bien encadrée…»

Fort heureusement, les enfants sont nés en parfaite santé. «Ils étaient de poids insuffisant certes, mais en forme. Aujourd’hui et par la grâce de Dieu, ils se développent normalement.» Comment vit-elle sa nouvelle vie ? N’est-ce pas difficile d’élever trois bébés en même temps ? «Ce n’est pas toujours évident mais quand on a de l’aide, rien n’est impossible. Li arivé défwa kot ou kraké mé li aport so lo boner osi. Et cela vaut bien tous les sacrifices.»

Au niveau des finances, Roshni explique qu’elle a entrepris des démarches auprès du ministère de la Sécurité sociale mais que son mari, qui est Distribution Clerk à SOFAP, et elle ne sont pas éligibles aux aides sociales. «C’est vrai que c’est compliqué et que notre situation financière risque de ne pas s’améliorer étant donné qu’il faudra bientôt les inscrire à la garderie. Il nous faut, dès à présent, commencer à travailler sur un plan d’avenir pour eux.»

Quoi qu’il en soit, Aayaansh, Dharshil et Tanishka Gukool comblent leurs parents et cela n’a pas de prix…