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Au Nord: des planteurs en guerre contre… des vaches
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Au Nord: des planteurs en guerre contre… des vaches
La division de Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) de Solitude a fort à faire en ce moment. Des planteurs portent plainte sur une base quotidienne. Leur grief : des vaches qui «vandalisent» leurs champs en broutant leurs plantes. Pour l’heure, ils ne voient aucune lumière au bout du tunnel.
Une vingtaine de planteurs souffrent de la situation. Les régions concernées sont Mare-Sèche à Grand-Baie, Petit-Raffray et Vale, entre autres. Selon les planteurs, la crainte pour leur sécurité s’est greffée sur leurs problèmes de plantations. Ils affirment que les éleveurs seraient des proches du pouvoir. «Ils n’ont peur de rien. Nous avons tenté d’instaurer le dialogue. Zot inn avoy nou promné. On se demande si leurs permis sont en règle, vu qu’ils ne respectent rien» déplore un planteur de Petit-Raffray. Ce dernier est très remonté contre Maneesh Gobin, ministre de l’Agro-Industrie et député de la circonscription. En novembre dernier, il lui avait expliqué la situation lors d’une réunion. «Il avait promis de travailler sur une loi pour nous protéger. Mais comme le Parlement ne siège pas…»
D’autres planteurs, eux, fustigent d’une même voix l’attitude de la police. «Kan ou ale station, koumadir gagn doub problem. Ils ne veulent même plus prendre nos déclarations». Entre temps, les pertes sont conséquentes. Les investissements ne rapportent pas. «Parfwa, kan ou vinn dan karo, tou inn fini alé. Ou larm koulé».
«La police de Grand-Baie et celle de Goodlands ont été mises au courant. Mais rien n’est fait. Zot sipozé fer ramass sa bann zanimo la ek donn enn laman a bann elever» soupirent les officiers de la FAREI. Ils expliquent que la solution est simple car les bêtes peuvent facilement conduire aux éleveurs grâce aux tags. «Nous avons eu plusieurs réunions avec les planteurs. Mais certains d’entre eux ne veulent pas coopérer» disent les officiers. Dans la foulée, ils lancent un appel à ceux concernés quant à la situation du Chemin Vingt-Pieds à Grand-Baie, où souvent les vaches se baladent sur la route. «N’attendez pas qu’il y ait des accidents pour agir»
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