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Adieu Novelty, bonjour MCine de Curepipe
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Adieu Novelty, bonjour MCine de Curepipe
Le chantier est ouvert. D’ici la fin mars, le cinéma Novelty, à Curepipe (qui existe depuis 1951), aura fait peau neuve. Profitant du fait qu’il n’y a pas de films à projeter en raison de la situation du Covid-19 dans le monde, Rajesh Callicharan, directeur de Mont Ida Films et également le gérant des cinémas MCine et de Novelty (dont il a pris les rênes en 1982), a décidé de rénover ses locaux à Curepipe.
«Les dernières rénovations datent de plus de dix ans. Depuis novembre dernier, nous avons entamé une rénovation complète de ce cinéma qui sera désormais connu comme le MCine de Curepipe». Résultat : les salles refaites auront «le même look et les mêmes facilités que les trois autres cinémas du même nom».
Nouveaux écrans et fauteuils neufs dans les deux salles. Nouveau guichet, nouvel espace de restauration. Sans oublier, des écrans installés afin que les visiteurs puissent visionner la bande annonce des films à venir, énumère le responsible de Mont Ida Films.
Les nostalgiques se demandent peut-être ce qu’il en est du coin consacré à la vente de films en DVD originaux ? Rajesh Callicharan explique que cela fait un moment déjà que ce coin n’existait plus. Raison : l’évolution technologique fait que les spectateurs ne regardent plus les films en DVD.
La date de réouverture du cinéma reste à être déterminée. «Cela devrait se faire à l’occasion de la sortie du prochain blockbuster», indique Rajesh Callicharan. Les films les plus attendus : No time to die, The King’s Man ou Sooryavanshi. «Sauf que nous n’avons aucune indication en ce sens. Bien que nous soyons Covidsafe, les distributeurs vont attendre le redémarrage du côté des gros marchés pour la sortie des blockbusters. Et s’il continue à y avoir des problèmes au niveau de ces marchés-là, notre réouverture n’aura pas lieu de sitôt», se désole Rajesh Callicharan.
Au vu de cette situation, comment s’annonce l’avenir pour MCine de Curepipe ? «Si besoin est, on pourra convertir la salle pour en faire autre chose», indique-t-il.
Mais entre-temps, sa société doit continuer à encourir les frais des cinémas existants. «Si la situation ne retourne pas à la normale d’ici avril, on se retrouvera en difficulté financière. On va devoir prendre des décisions drastiques telles que la fermeture des cinémas. Ce sont des blockbusters qui font tourner les salles. Par an, il y en a environ dix (cinq de Bollywood et cinq de Hollywood). C’est grâce à ces recettes qu’on a pu s’acquitter de nos obligations.»
Le responsable de Mont Ida Films le reconnaît, «nous avons eu droit à des concessions, certes, mais toujours est-il qu’on a des frais alors que le cinéma est fermé». Entre le loyer, les factures d’électricité «car, chaque jour, il faut allumer le serveur pour la mise à jour», la maintenance, les assurances et les salaires, la situation est difficile. «Me si nou ena film, nou pou debrouy», avance Rajesh Callicharan. Car la demande est belle est bien là, affirme-t-il. «Les spectateurs appellent pour savoir quand de nouveaux films sortiront.» Selon Rajesh Callicharan, les films Wonder Woman 1984 (version originale) ainsi que Laxmii ont connu du succès.
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