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Natation: Ledecky en quête du premier 1.500 m libre féminin aux JO de Tokyo
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Natation: Ledecky en quête du premier 1.500 m libre féminin aux JO de Tokyo

La nageuse aux cinq titres olympiques, Katie Ledecky, navigue au gré des incertitudes causées par la pandémie de Covid-19, avec la ferme intention de marquer l'histoire lors des Jeux de Tokyo, reportés en juillet-août 2021.
L’Américaine de 23 ans, spécialiste des épreuves de longue distance en nage libre, 15 fois championne du monde, le record féminin, s'est adaptée et ajustée au rythme de l’année 2020, mais ne cède rien sur ses objectifs en natation.
«Je suis très satisfaite de ces objectifs et je sens qu'ils sont toujours d'actualité pour cette année», déclare Ledecky, qui tenait une vidéoconférence alors qu'elle s'apprêtait à se rendre à une compétition de natation cette semaine à San Antonio (Texas), son premier déplacement de ce type en un an.
C'est une nouvelle étape sur la route de Tokyo, où Ledecky a un programme ambitieux qui, espère-t-elle, lui permettra de remporter la première médaille d'or féminine sur 1 500 mètres jamais décernée aux Jeux.
«Je suis très heureuse que le 1.500 m libre soit inscrit pour la première fois au programme des Jeux olympiques pour les femmes et qu'il y ait une parité entre le programme masculin et le programme féminin», déclare-t-elle. «Cela a mis du temps», regrette-t-elle.
«Je connais l'histoire des nageuses américaines de nage libre et je sais qu'il y en a beaucoup qui n'ont pas eu les mêmes opportunités que moi et qui n'ont pas eu la possibilité de nager les 1.500 mètres, ou même d'autres épreuves des Jeux olympiques», indique Ledecky, qui visera également les 200 m, 400 m et 800 m nage libre ainsi que le relais 4x200 m nage libre. «Je vais donc saisir l'occasion et, je l'espère, faire en sorte que la Team USA démarre sur une bonne note sur cette épreuve», ajoute-t-elle.
Détentrice du record du monde sur la distance, Ledecky a certainement toutes ses chances, elle qui déclare également se sentir bien préparée, malgré les bouleversements provoqués par le confinement en Californie en mars dernier et les changements continus des protocoles sanitaires.
Pendant trois mois, alors que les installations de l'université de Stanford étaient fermées, elle a fait de la natation dans sa piscine privée et de la musculation dans son appartement.
«Ce seront des JO différents», reconnaît Ledecky, qui a déjà participé aux Jeux de Londres en 2012 et à ceux de Rio en 2016.
«J'essaie d'en apprendre le plus possible sur les protocoles qui seront mis en place afin que rien ne me surprenne et que je puisse avoir les meilleures performances possibles», indique-t-elle.
Se préparer dans l'incertitude
Ledecky espère qu'elle et les autres membres de l'équipe américaine auront été vaccinés contre le Covid d'ici là, mais elle assure qu’elle attendra son tour.
«Je suis persuadée que nous devons tous être vaccinés quand notre tour viendra», explique-t-elle. «J'espère vraiment que ce sera bientôt notre tour à tous.»
Et peu importe que les athlètes aient été vaccinés ou pas, «nous allons devoir faire exactement les mêmes choses, le port du masque, la distanciation, les tests», précise-t-elle.
Ledecky s'efforce également de ne pas se mêler aux spéculations sur une éventuelle annulation, ou un report, des Jeux, les cas étant en forte hausse au Japon.
«Je me prépare comme si les Jeux auront lieu et j'essaie de ne pas penser à toutes les spéculations», explique Katie Ledecky, qui «ne (veut) pas aller à Tokyo et avoir des regrets sur (son) entraînement ou (sa) préparation».
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