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Education: examens, transport, révisions, enseignement en ligne… le tour de la question

16 mars 2021, 22:30

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Education: examens, transport, révisions, enseignement en ligne… le tour de la question

Depuis l’annonce du maintien des examens internationaux, nombre de questions fusent sur leur organisation. Si la ministre Leela Devi Dookun- Luchoomun a apporté des explications hier, lundi 15 mars, d’autres aspects restent sans réponse. Le personnel pour les examens devra-t-il avoir un WAP ? Les candidats seront-ils vaccinés ? Pourquoi les élèves positifs au Covid-19 sont-ils exclus des examens de Cambridge ? Tour d’horizon.

Quels aménagements sont nécessaires dans les salles pour la tenue des examens ? 
Alors que la ministre de l’Education a réitéré le besoin de respecter les gestes barrières en salle d’examens, on ne sait toujours pas comment ces espaces seront réaménagés ? Le nettoyage y sera effectué et la distanciation physique, la prise de température, l’usage de sanitisers et le port du masque seront préconisés, a-t-elle annoncé. 

En temps normal, 20 candidats sont placés par salle d’examen à une distance de 1m25. Maintenant, souligne Preetam Mohitram, président de l’Union of Rectors and Deputy Rectors of State Secondary Schools, si les salles accommodent moins de candidats, il faudrait plus de salles et de surveillants. Va-t-on recruter du personnel supplémentaire dans ce cas ? La question reste entière. 

Pourquoi les élèves positifs au Covid-19 sont-ils exclus des examens ? 
«Les élèves en quarantaine pourront prendre part aux examens. Cela dépendra de leur état de santé. Le cas échéant, Cambridge prendra cela en compte comme pour toute maladie», a déclaré Leela-Devi Dookun- Luchoomun à la conférence de presse d’hier. Selon elle, des salles de conférence seront mises à leur disposition et le personnel devant les superviser sera équipé en dispositifs de protection. 

Cependant, tout élève positif au Covid-19 et en traitement ne pourra participer aux examens de Cambridge, a-t-elle précisé. Mention a été faite d’une candidate du HSC à ce stade. Mais pour Preetam Mohitram, on ne peut exclure un candidat de l’examen. «Le ministère de l’Education doit trouver des moyens pour permettre à tous élèves d’y prendre part», écrit-il dans un position paper de l’association. 

Il cite notamment des dispositions spéciales pour les candidats hospitalisés en temps normal, donc hors Covid-19. Pour lui, les mesures annoncées caractérisent une décision courageuse de soulager les candidats dans l’incertitude et de sauver les examens.

Le personnel de supervision devra-t-il détenir un WAP ? 
«Le personnel de service pour les examens sera vacciné cette semaine», a assuré la ministre de l’Éducation hier. Mais pour se déplacer vers les centres d’examens, auront-ils besoin de présenter un Work Access Permit (WAP) ? 

Dans ce cas, le Mauritius Examinations Syndicate (MES) doit s’assurer qu’un WAP valide soit remis au personnel concerné, incluant les cleaners et gardiens, suggère notre interlocuteur. 

Cette question n’a pas été traitée à la conférence de presse. Mais d’après Preetam Mohitram, tout effectif affecté aux examens devra s’en munir. «Il faut que les écoles demandent au plus vite les WAP auprès des zone directorates. Mais comme les examens débutent le 22 mars, il faudra plus de personnel. Il faut que cet exercice soit accéléré», soutient-il.

Les candidats doivent-ils être vaccinés ? 
Si le personnel sera vacciné cette semaine, on se demande si cette mesure s’appliquera aux candidats avant le début des épreuves. Si tel est le cas, comme la plupart sont mineurs, il faudra obtenir le consentement parental, indique Preetam Mohitram : «Cette décision appartient aux parents. On ne demandera pas de certificat de vaccination. Le plus important est de faciliter l’examen des candidats.»

Quel protocole en cas de contamination d’un centre d’examens ? 
D’après la ministre de l’Éducation, si un élève fait de la température en salle d’examen, il sera isolé, le temps qu’une décision de le canaliser vers des soins ne soit prise. Mais que se passe-t-il en cas de soupçon de contamination au Covid-19 ? 

L’union des recteurs et recteurs -adjoints des collèges d’état préconise la provision d’un “sick bay” pour les candidats aux examens. Des instructions claires doivent être émises par le MES au personnel sur la façon de gérer une telle situation, poursuit le président. «Pour tout cas suspect avec de la fièvre, on devra placer l’élève en isolement en attendant que le parent ne soit informé. Le ministère de la Santé va émettre un protocole. On espère qu’il sera aligné sur ce que nous proposons.»

Examens pratiques : quid des filières de Food and Nutrition et Design and Textile ? 
Ouf de soulagement pour les candidats de HSC aux examens d’art prévus les 24 et 25 mars. Exceptionnellement, dès aujourd’hui jusqu’au 20 mars, toutes les librairies et papeteries rouvriront leurs portes, y compris celles dans la zone rouge. Pour y accéder, les parents doivent se munir du time-table des examens et des cartes d’élève de leurs enfants. «Face au maintien des examens de Cambridge, les parents étaient un peu affolés. On a essayé de les aider pour la provision de matériel mais la police nous a dit qu’on ne pouvait pas le faire», affirme Devarajen Samoo, secrétaire de la Booksellers and Newsagent Association. 

Cependant, la situation se corse pour d’autres examens pratiques, comme l’atteste Marie-Noëlle Auckloo, Chief Organiser des examens pour la filière Food and Nutrition. «Nous serons dans une grande salle pour les examens de planning dès le 22 mars. Certains centres d’examens comprendront plus d’une centaine de personnes. De plus, les élèves, issus de diverses localités, devront sortir pour acheter leurs ingrédients et le matériel de décoration de table. S’ils se rendent dans plusieurs lieux pour ces achats, cela augmente les risques de contamination», souligne-t-elle. D’après la ministre, les candidats pourront acheter les ingrédients, accompagnés de leurs parents en présentant leur time-table et leur carte d’identité. 

Le fait que certains candidats prennent part dans un établissement autre que leur collège n’arrange pas les choses. En temps normal, une visite et une pratique ont lieu pour les familiariser aux équipements culinaires mais en confinement, l’accès leur est interdit. 

D’autres questions émergent : les candidats seront- ils autorisés à enlever leur masque pour goûter aux plats préparés pendant l’examen ? Le personnel d’examen aura- t-il des WAP ? Les candidats doivent-ils être vaccinés? Aucun éclaircissement n’a été donné, affirme-t-elle. Pour elle, ce type d’examens pratiques aurait pu être effectué à la fin du calendrier, soit en avril 2021. 

Qui des élèves de Design and Textile ? Le planning est fixé au 2 avril mais la préparation de la salle doit être effectuée au moins une semaine avant, précise Preetam Mohitram. Tout comme l’entretien des machines à coudre, des fers à repasser et des prises électriques. Selon notre interlocuteur, les candidats doivent acheter du matériel pour la pratique. Or, les merceries sont fermées. Rien n’a été mentionné quant à leur remise en opération pour ces examens à la conférence d’hier.

School Certificate: pas d’oral english 

Pour éviter tout risque de contamination, aucun examen d’Oral English ne se tiendra cette année. En effet, les autorités locales ont contacté Cambridge International à ce sujet et cette décision s’en est suivie. Ces examens devaient débuter le 30 mars 2021. 

Épreuves internes : la promotion automatique préconisée 

Alors que les examens du primaire sont complétés, ceux du secondaire des grades 7, 8, 10 et 12 ont été interrompus. Dans ce cas, la promotion automatique en grade supérieur sera effective, sauf en cas de problèmes sérieux des élèves. Quant aux examens du National Certificate of Education (NCE), le calendrier est maintenu du 30 mars au 8 avril 2021. Toutes les dispositions de transport en commun seront prises, a réitéré la ministre de l’Education.

Examens de Cambridge: les candidats Rodriguais bloqués à Maurice doivent contacter les autorités

Répondant à une question de la presse sur les élèves Rodriguais bloqués à Maurice, mais qui devront prendre part aux examens du SC et du HSC, la ministre de l’Éducation demande à ces derniers d’en informer le Mauritius Examination Syndicate et le ministère. «Si jamais des élèves Rodriguais, qui doivent prendre part à ces examens, sont bloqués à Maurice, qu’ils nous contactent afin de prendre des mesures qu’il faut pour les aider», a indiqué Leela Devi Dookun-Luchoomun. D’ajouter qu’un personnel du MES se rendra bientôt à Rodrigues pour remettre les questionnaires d’examens.

Révisions: le casse-tête

En attendant, les élèves essaient de s’adapter tant bien que mal face aux chamboulements du calendrier d’examens au primaire comme au secondaire. Si l’année dernière, il était possible pour toutes les classes d’étudier en ligne, ce n’est pas le cas cette fois-ci. En effet, la plupart des élèves du secondaire et ceux qui concourent aux examens internationaux doivent se préparer par leurs propres moyens, tandis que les plus petits bénéficient de l’assistance de leurs enseignants. 

Par exemple, à l’école Royal Rock à Quatre-Bornes (anciennement Bethany & Les Marionnettes), l’enseignement en ligne a démarré le lundi 8 mars. Soit, au lendemain de l’annonce de la fermeture de tous les établissements scolaires du lundi 8 au mercredi 10 mars (NdlR : les jeudi 11 et vendredi 12 étaient fériés). «Depuis le confinement de 2020, nous avons élaboré un système d’apprentissage en ligne qui pourrait être utilisé dans n’importe quel cas de figure : un nouveau confinement, le mauvais temps… Dimanche soir, nous nous sommes donc organisés. Il nous faut vivre avec notre temps en utilisant la technologie. D’ailleurs, les petits de 2 ans interviennent également lors de nos rencontres sur Zoom», se réjouit la directrice de l’établissement, Jaya Nursimulu. 

Tout en concédant que cet exercice requiert plus d’énergie qu’en temps normal, notre interlocutrice affirme toutefois que c’est avec beaucoup de plaisir que les enseignants de son institution et elle-même s’adaptent à la situation. 

Pour les bouts de chou de la maternelle et du pré-primaire, les cours se tiennent aux mêmes horaires qu’en période normale, soit de 9h à 14h30, et jusqu’à 15 heures au primaire. «Avec des pauses, bien entendu. D’autant que les plus petits doivent faire la sieste. Mais certains parents nous disent ne pas réussir à respecter les heures de cours. De notre côté, nous offrons le service, maintenant cela revient aussi aux parents de remplir leur rôle. En situation de confinement, il ne devrait y avoir d’empêchements, la plupart des personnes étant chez elles», affirme Jaya Nursimulu. 

Celle qui assure également la présidence de l’Association Private Preprimary School Managers souligne que d’autres écoles préprimaires assurent également un service d’apprentissage en ligne. «J’encourage d’autres écoles à nous emboîter le pas. Je suis prête à donner un coup de main à ceux intéressés pour démarrer cette activité. Car, il faut se rendre à l’évidence que les parents n’ont pas le sens pédagogique.» 

Zoom

L’enseignement en ligne a également été adopté au cycle primaire depuis le 9 mars. Pour Mary Joyce Fidèle, une habitante de Riche-Terre et maman d’Ethan en Grade 5, la situation n’est pas trop stressante, car son fils est responsable. «Ethan assiste à ses leçons sur la plate-forme Zoom avec son professeur trois fois par semaine, mais en parallèle, je lui fais réviser une heure par jour. C’est une manière pour moi de garder un contrôle et de m’assurer que le travail se fait.» 

Pour Medgée Marcelin Hermance, dont la fille prépare le PSAC via l’online teaching, c’est une tout autre histoire. Sa fille, Tasha qui entre en période d’examens, doit se lever à 8h30 pour se préparer et réceptionner ses devoirs. «Il faut noter que c’est son professeur qui a pris l’initiative de créer trois groupes sur Whatsapp, un pour les parents, un pour l’envoi des devoirs et un pour la discussion entre les élèves», explique Medgee. 

Cette dernière chronomètre le temps que sa fille consacre à ses devoirs pour qu’elle puisse avoir un peu de temps libre pour regarder un film ou danser (sa passion). Bien aidée par sa sœur Élodie, Tasha est reconnaissante envers son professeur, Mr Jugnarain, qui assure le suivi de ce qu’elle fait. 

Pour Sandrine Russie Beauharnais, maman de trois enfants, dont un fils autiste, la situation est plus ou moins dure, car elle doit s’adapter en jonglant entre les classes de pré-primaire et de grade 2. «Confinement oblige, je dois m’adapter, car même pour mon fils autiste, il y aura des cours en ligne. Les enfants font leurs devoirs le matin pour ensuite s’adonner à leurs activités préférées comme les jeux et la télé. La semaine prochaine, ils auront du online teaching à travers zoom.» Néanmoins, elle garde espoir, car l’année dernière tout s’est bien passé selon elle, pour l’online teaching. 

Tatiana Mirbel, une habitante de Beau-Bassin, maman d’une fillette de 7 ans reconnaît que sa fille peut compter sur l’online teaching, car le procédé permet de revenir sur une leçon, mal assimilée. «Ma fille Kymm est en Grade 1, certes l’online teaching est bien mais je ne cache pas que partager des moments avec ses amis lui manquent.» 

Cours télévisés d’actualité ?

Même si certains enfants bénéficient de la générosité des professeurs qui envoient les devoirs en ligne, Vinod Seegum de la Government Teacher’s Union explique que rien de structuré n’a été confirmé pour l’heure. «Je sais que certains professeurs qui proposent des leçons particulières envoient les notes et devoirs par zoom.» 

Néanmoins, il explique qu’il est contre ce système qu’il qualifie de «unfair advantage» car tous les enfants n’ont pas la chance d’avoir une bonne connexion internet à la maison. «En tant que professeur chevronné, je recommande aux enfants de faire la lecture car c’est la clé de toutes les portes. Il ne faut pas réviser du matin au soir.» Néanmoins, Vinod Seegum explique qu’il est pratiquement sûr à 200 % que les cours télévisés seront à nouveau d’actualité. 

Face à la situation difficile, la Mauritius Headteachers Association représentée par Annand Seewoosungkur a formulé une demande au ministère de l’Éducation pour alléger la peine des étudiants suite au confinement et au online teaching. Ils demandent de permettre aux élèves de Grade 6 de retourner à l’école à partir du 1er avril 2021, si les conditions sanitaires l’accordent, pour leur permettre de se reconnecter avec l’environnement scolaire, en particulier avec leurs enseignants et camarades de classe. 

Cet exercice permettra aux élèves de se préparer mentalement et psychologiquement pour pouvoir participer aux évaluations du PSAC. Ces derniers demandent également que le personnel de l’école reprenne le chemin du boulot le lundi 29 mars juste après la levée du confinement prévue le 25 mars 2021 pour qu’ils puissent compléter des tâches inachevées, telles que la correction des copies pour les évaluations de fin d’année des grades 4 et 5, entre autres. 

Programme complété au secondaire

Au niveau du secondaire, les cours en ligne n’ont pas eu lieu pour la plupart des classes. Pour cause, les programmes d’études ont déjà été complétés. Un des membres d’une union d’enseignants du public relate qu’aucune activité en ligne n’est en vigueur. «Des enseignants, à titre volontaire, prennent de leur temps pour aider les élèves de School Certificate et de Higher School Certificate pour les révisions», avance Bhojeparsad Jugdamby, président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE). 

Intense

Comment se passent donc les révisions à la maison pour ceux qui se préparent aux examens ? Comme la majorité des élèves en fin de cycle et ceux ayant les épreuves internationales, Yann Jhugroo-Cangy, qui prendra bientôt part aux examens de la HSC, est en congé de révision depuis le 3 mars. 

De ce fait, c’est plutôt un travail de révision intense. «Je n’ai pas eu de cours comme durant l’ancien confinement mais mes éducateurs se font le devoir d’être très présents, à travers toutes les plateformes possibles», fait-il comprendre. «J’ai même eu droit à une petite révision cette semaine à travers une visioconférence où nous sommes repassés sur un de mes textes de littérature. J’envoie mes devoirs par courriel où même Whatsapp et la correction se fait en ligne.» 

Depuis l’annonce du confinement, certains parents se montrent plus attentifs aux besoins de leurs enfants. «Vu que les enseignants ne font pas de classe en ligne, je me dois de surveiller si ma fille qui est en grade 7 utilise son temps à bon escient», raconte Wendy Diam, mère de trois enfants. 

Chez les André, c’est le frère aîné qui se charge d’assister son petit frère qui est en grade 8. «C’est un peu ennuyeux que les enseignants ne donnent pas de classes en ligne. Ils auraient pu faire des classes de révision et de rattrapage», s’exprime l’aîné, Jason Stevie André.

Transport des candidats: autobus et vans scolaires opérationnels

Hier, la ministre de l’Éducation a mentionné que des arrangements pour le transport des candidats aux examens seront effectués. «Les vans scolaires pourront également opérer durant les examens. Et les parents pourront déposer leurs enfants dans les écoles mais devront repartir immédiatement. Quant aux autobus, ils seront aussi en ser vice mais des mesures sanitaires y seront observées», a-t-elle déclaré. Le ministère du Transport et la National Land and Transport Authority devront en assurer l’organisation. 

«Le transport sera assuré vers et depuis les centres d’examens. Des services d’autobus seront opérationnels et comprendront des affichages des centres d’examens», a déclaré Leela-Devi Dookun-Luchoomun, hier. Cette mesure s’appliquera à toutes les zones, même celle classifiées rouges. 

Ainsi, les élèves habitant ces régions pourront voyager. Il y va de même pour les candidats des autres localités, dont les centres d’examens se trouvent en zone rouge. 

Les invigilators y accèderont également. Les véhicules transporteront la moitié de la capacité habituelle en passagers pour des raisons sanitaires. Des hotlines seront assurées par le MES et la NLTA. Les parents pourront aussi déposer leurs enfants aux centres d’examens à condition de présenter l’emploi du temps d’examen et la carte de l’élève. Pour cela, aucun WAP ne leur sera exigé. 

Ça s’active du côté des compagnies d’autobus

Du côté des compagnies d’autobus, on s’active aux modalités. «Avec notre comité technique, nous travaillons actuellement sur un plan pour les élèves devant prendre part aux examens de Cambridge», déclare Rao Ramah, General Manager de la CNT. Ce plan sera finalisé cette semaine. 

De son côté, Sunil Jeewoonarain, secrétaire de la Mauritius Bus Owners Cooperative Federation, prévoit d’ajuster la flotte d’autobus individuels pour les examens. «Dès réception du time-table officiel, nous le circulerons aux prestataires pour desservir les routes autorisées et centres d’examens selon les horaires. Ce ne sera pas un service dédié aux élèves mais nous ferons des arrangements pour que les autobus arrivent au moins 40 minutes avant les examens.» Selon lui, une plus grande fréquence des autobus est prévue le matin et à la sortie des épreuves. Les horaires seront publiés sur les réseaux sociaux. 

Environ 70 à 80 autobus individuels, sur un total de 800, opèrent depuis le 15 mars. Yousouf Sairally, Traffic Manager d’UBS, affirme que les horaires du service réduit d’autobus restent inchangés. Actuellement, 22 autobus sur 300 sont de service. «Nous avons annoncé les horaires d’opération et les routes desser vies. Les élèves pourront y avoir recours pour se rendre en examens», indique-t-il. 

À RHT, on nous affirme qu’aucune institution scolaire ne l’avait sollicitée, hier, pour des transports d’examens.

Examens du PSAC : la Mauritius Headteachers Association réclame la vaccination pour le personnel éducatif 

Les examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC) ont été reprogrammés du 6 au 9 avril 2021. Suite à cela, la Mauritius Headteachers Association, a, à travers un mél, demandé au ministère de la Santé que les officiers et enseignants et staff qui seront concernés par ces examens soient vaccinés en priorité. La demande, selon Annand Seewoosungkur, président de l’association est primordiale car ces employés seront amenés à être sur le terrain et en contact avec d’autres collègues et élèves.