Ce cuisinier de la Police Training School (PTS) de Beau-Bassin ne s’explique pas comment il a été contaminé. Par précaution, une soixantaine de ses collègues – policiers et autres – sont suivis dans un centre.

Tout a commencé par cet habitant de Canot, âgé de 46 ans, cuisinier à la Police Training School (PTS) de Beau-Bassin, testé positif au Covid-19 mardi. Placé dans un centre de traitement à Flic-en-Flac, l’homme a bénéficié d’un suivi. Contacté au téléphone, le quadragénaire dit souffrir d’une petite fièvre et de toux, mais qu’il va bien. «J’évite de me stresser. Je prends les choses simplement et je me repose au maximum afin de récupérer au mieux», confie le patient, qui compte 20 ans de service à la Police Training School de Beau-Bassin.

Au départ, cette annonce a créé une certaine panique chez les policiers affectés à la PTS de Beau-Bassin. Mais après leur prise en charge par le ministère de la Santé et ayant bénéficié de counselling, ils se disent beaucoup plus rassurés, comme nous le confie l’un d’eux actuellement en quarantaine. «Au début bien sûr, c’était stressant, mais je sais que j’ai pris toutes les précautions nécessaires et que cette décision de nous mettre en quarantaine est pour protéger la population. J’ai accueilli cette mesure de façon positive. Comme si j’étais en vacances. Nous sommes bien traités. Sistem ki en plas top.»

Bien qu’il n’y avait pas d’agents en formation à la PTS de Beau-Bassin, la cinquantaine de policiers se trouvait au centre pour un exercice de recrutement dans la force policière, budgété l’année dernière et prévu en avril. Outre les polciers, un superviseur, quatre autres cuisiniers, un intendant, ainsi qu’un psychologue affecté à l’institution, se trouvent en quarantaine. Les tests PCR effectués sur les membres de la PTS se sont jusqu’à l’heure révélés négatifs. Toutefois par mesure préventive, ils bénéficient d’un suivi en quarantaine.