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MotoGP: la saison 2021 démarre au Qatar

25 mars 2021, 10:32

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MotoGP: la saison 2021 démarre au Qatar

 

Deux semaines qu'ils piaffent dans leur box depuis les essais d'avant saison au Qatar: la nouvelle grille du MotoGP va finalement s'affronter sur ce même circuit de Losail, de vendredi à dimanche, pour le premier Grand Prix de 2021.

Enfin, la grille moins un, et pas des moindres: le sextuple champion du monde Marc Marquez, blessé au bras droit lors du premier GP de 2020 et opéré à trois reprises depuis, est toujours forfait. 

Outre cette épreuve inaugurale disputée comme d'habitude de nuit (départ dimanche à 20h00 locales/19h00 françaises), l'Espagnol manquera aussi la revanche la semaine suivante, encore au Qatar, et attend un nouvel avis médical le 12 avril pour peut-être enfin définir une date de retour à la compétition. 

En son absence, c'est logique, on regarde dans la direction du champion en titre, l'Espagnol Joan Mir (Suzuki), de ses dauphins, l'Italien Franco Morbidelli (Yamaha-SRT) et l'Espagnol Alex Rins (Suzuki), mais surtout de ceux qui ont dominé les essais "hivernaux".

A commencer par le plus rapide des cinq jours, Jack Miller, promu pilote officiel chez Ducati. Candidat -- parmi une nuée d'autres -- au titre, l'Australien veut commencer par gagner sa première course avec la marque italienne. Pourquoi pas dès ce week-end ? «Je ne me suis jamais senti aussi bien sur la moto avant de commencer un championnat», annonce-t-il.

Ducati contre Yamaha 

Il lui faudra tout de même compter avec les Yamaha, qui détiennent le record de succès à Losail (8, contre 5 à Ducati) et qui ont marqué leur territoire en essais. Les machines officielles de l'Espagnol Maverick Vinales et du Français Fabio Quartararo (qui succède à l'Italien Valentino Rossi), 2e et 3e sur la feuille des temps, comme la satellite de Morbidelli, 4e.

Où que l'on regarde sur la grille, ce premier rendez-vous sur 19 prévus cette saison (si la pandémie de Covid-19 le permet) promet d'être riche d'enseignements. En effet, une seule équipe, Suzuki, a conservé les deux mêmes représentants que l'an dernier. 

Rossi, pour commencer, n'est plus pilote officiel mais satellite de Yamaha chez SRT, à la place de Quartararo l'an dernier, et l'icône du MotoGP espère retrouver la compétitivité qui lui a manqué ces deux dernières années.

L'Espagnol Pol Espargaro, lui, est passé de KTM à Honda, aux côtés du suppléant de Marquez, l'Allemand Stefan Bradl.

 Nouvelles têtes et nouvelles couleurs 

Chez Ducati, ce ne sont pas deux mais trois pilotes capables de se battre aux avant-postes qui font leurs débuts sous de nouvelles couleurs: Miller et son équipier italien Francesco Bagnaia, promu comme lui, et le Français Johann Zarco, leader dans leur ancienne équipe Pramac avec une monture d'usine. 

A leurs côtés pour représenter la marque italienne, trois "rookies": l'Espagnol Jorge Martin chez Pramac et chez Avintia le champion de Moto2, l'Italien Enea Bastianini, et son compatriote et dauphin Luca Marini... qui n'est autre que le demi-frère de Rossi.

Une fois n'est pas coutume, ces anciens pensionnaires de la catégorie intermédiaire auraient cette fois presque un avantage en terme d'expérience sur les vétérans: seules la Moto2 et la Moto3 ont couru au Qatar l'an dernier, la MotoGP se trouvant bloquée en Europe par le Covid-19. 

En Moto2 justement, on aura un oeil sur le Britannique Sam Lowes (3e du championnat en 2020), l'Italien Marco Bezzecchi (4e) ou encore l'Australien Remy Gardner (6e), les trois plus rapides des tests d'avant saison à Losail.

En Moto3, on peut espérer un bel affrontement entre pilotes expérimentés (John McPhee, Darryn Binder, Jaume Masia, Dennis Foggia, Gabriel Rodrigo) et novices (Pedro Acosta, Izan Guevara, Adrian Fernandez et Xavier Artigas).

 

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