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Xavier-Luc Duval: «J’ai noté une amélioration de la part du speaker»
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Xavier-Luc Duval: «J’ai noté une amélioration de la part du speaker»
Vous avez tenu une conférence de presse dans un nouveau bureau. Est-ce désormais le bureau du leader de l’opposition ?
Oui, je n’ai plus ce bureau à la Government House à côté du Parlement. C’est à Newton Tower à la rue Sir William Newton dans la capitale que se trouve le nouveau bureau du leader de l’opposition.
En sus de cela, le whip de l’opposition dispose d’un bureau qui est à côté et non loin se trouve le bureau du président du Public Accounts Committee, poste actuellement occupé par Reza Uteem. Il y a plus d’espace et c’est tant mieux pour l’opposition dans son ensemble.
Quelle est votre impression après votre Private Notice Question (PNQ) maintenant que vous êtes redevenu leader de l’opposition ?
Comme j’ai souligné lors de ma conférence de presse, le speaker m’a interrompu en 43 occasions. C’est difficile de faire son travail correctement dans de telles conditions. Dans le fond, ma PNQ a démontré comment le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a fauté en ignorant mes appels lancés depuis août de l’année dernière quand je lui ai presque mendié de prendre des mesures pour passer des commandes de vaccins. Il a fait la sourde oreille et si nous nous trouvons dans cette situation où plane l’incertitude concernant notre approvisionnement en vaccins, il porte l’entière responsabilité. Souvenez-vous le 4 février dernier lors d’une cérémonie, à la suite d’une question d’un journaliste, il avait déclaré que nous sommes Covid-free et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Vous avez dit que vous avez été interrompu en 43 occasions lors de la PNQ. Donc on constate que vous n’aurez pas la partie facile face à ce speaker. À une de ces remarques à l’effet qu’il reconnaît un seul leader de l’opposition, vous lui avez lancé «for the moment». Donc songez-vous à quitter ce poste ?
Non, attendons. Toutefois, je dois vous dire que j’ai quand même noté une certaine amélioration de sa part si on le juge pendant toute la séance. Mais son comportement est à suivre.
Venons-en au rapport de l’Audit. Pensez-vous que jamais il n’y a eu autant de critiques contre un gouvernement ?
Comme je l’ai fait ressortir, c’est un rapport volumineux de 412 pages. En 2012 quand j’étais ministre, le rapport ne comportait que 200 pages. Rien que cela démontre qu’il y a plus de critiques aujourd’hui.
Que retiendrez-vous comme plus fort dans ce rapport ?
Il y a beaucoup à dire. Le directeur de l’Audit a noté qu’il n’a pu obtenir des documents qui étaient en possession de l’ICAC. On utilisait l’ICAC pour empêcher des députés de poser des questions au Parlement. Maintenant cette institution empêche l’Audit de bien faire son travail. En tout cas, je réserve quelques chapitres que je dénoncerai au Parlement.
Votre prochaine PNQ sera-t-elle sur ce rapport ?
Un peu de patience, on verra d’ici quelques jours.
Il semble que les trois partis de l’opposition ont retrouvé une certaine entente ?
Encore une fois, je regrette la démission d’Arvin Boolell. Mais c’est bon qu’on travaille ainsi.
Le «Work Access Permit» refusé aux députés mais accordé aux élus municipaux fait couler beaucoup d’encre…
Non, je viens d’apprendre que tous les conseillers municipaux et villageois n’auront pas ce WAP. Ce permis sera remis à ceux qui devaient assister à un comité. Sans doute après nos critiques, le gouvernement a-t-il revu sa décision.
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