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Examens du PSAC alors qu’ils sont en quarantaine: le risque des uns la prudence des autres
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Examens du PSAC alors qu’ils sont en quarantaine: le risque des uns la prudence des autres
Les uns ont décidé de bouger vers un centre de quarantaine qui se trouve à Baie-du-Tombeau, où se tiendront les examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC). Les autres ne veulent courir aucun risque : il faut protéger leurs enfants du Covid-19, coûte que coûte... En cette période difficile, où tout est chamboulé, ces parents, qui sont en quarantaine dans un hôtel à Flic-en-Flac, et dont les enfants prendront - ou devaient - part aux examens du PSAC, demain, mardi 6 avril, se confient.
Ainsi, il y a d’abord cette maman et ce papa, qui ne voulaient pas bouger à Baie-du-Tombeau, de peur que leur autre enfant, une fillette de 2 ans, ne contracte le virus. «Aujourd’hui (NdlR, lundi 5 avril), on a reçu un appel du Mauritius Examinations Syndicate. On m’a dit qu’aucune procédure n’avait été établie pour que mon enfant puisse prendre part aux examens, là où on était, à Flic-en-Flac. J’ai fait part de ma crainte en ce qui concerne mon bébé de 2 ans. On m’a dit qu’on allait fournir un transport uniquement réservé à ma famille. On a accepté car l’éducation de notre enfant est également important», confie cette maman de 13 ans, dont le fils fréquente une école spécialisée.
Quant à l’autre couple, il campe sur sa position. La santé d’abord. «J’ai reçu plusieurs appels où les gens m’ont conseillé de ne pas bouger, même des médecins. Kouma dir minister pe fer boul ar dimounn. Que se passera-t-il si j’acceptais ce transfert d’hôtel et que mes enfants contractent la maladie et trouvent la mort ? Eski pou rann mwa zanfan parey ?» lâche ce père dont les deux filles sont candidates à ces examens. A sa compagne d’ajouter : «Après mûre réflexion, on a décidé de ne pas bouger d’ici. On a pesé les pour et les contres. Et on a trouvé qu’il y a plus de désavantages. Si l’on envoie un invigilator demain, les enfants vont prendre part à leurs examens. Et si tel n’est pas le cas, on demande aux autorités de leur permettre d'en faire autant lors des épreuves de rattrapage», propose-t-elle.
Selon nos recoupements, dans de tels cas, les autorités comptent, en effet, demander à ces enfants de participer à ces examens lors du «resit». «Le centre de quarantaine de Flic-en-Flac ne dispose pas des facilités nécessaires pour pouvoir accueillir ces examens tout en observant les règles sanitaires. D’où la décision de faire bouger ces enfants. Il n’a jamais été question d’un manque d’invigilators, comme le croient certains», dit-on. Il nous revient que douze candidats en quarantaine prendront part aux examens du centre de Baie-du-Tombeau.
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