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«Heal the world» pour concientiser les Mauriciens
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«Heal the world» pour concientiser les Mauriciens
Porter un message d’espoir. C’est dans ce contexte que des Mauriciens ont repris la célèbre chanson de Michale Jackson, Heal the world. Le projet a été réalisé par la société cinématographique, Skylight Pictures Limited, dirigée par Corvilen Mareemootoo. Une dizaine de chanteurs, dont des enfants, y ont prêté leur voix. Le clip non-commercial a été posté sur son compte YouTube, samedi.
C’est Jyeshtha Sakoo, assistante audiovisuelle chez Skylight Pictures Limited, qui en a eu l’idée. On est alors vers la mi-mars. «En voyant la situation qui ne cesse de s’aggraver à Maurice, comparé à l’année dernière, j’ai voulu faire quelque chose. J’en ai donc parlé à Corvilen Mareemootoo», confie la jeune femme. Si le directeur de Skylight Pictures Limited a trouvé que c’était une très bonne idée, la question qui s’est posée est comment réaliser un projet alors que tout le monde est confiné chez soi.
«On a pensé à la musique comme un moyen de sensibilisation, mais aussi de porteur d’espoir. Jyeshtha a suggéré la chanson Heal the world. Je lui ai demandé de chercher des collaborateurs. Je m’attendais à avoir une trentaine de réponses positives, mais tel n’a pas été le cas. Et c’est ainsi qu’on s’est retrouvé avec une dizaine de chanteurs, dont Jyeshtha, moi-même et mes enfants, Laavanya 13 ans et Mehvish, six ans», confie-t-il.
Pourquoi Heal the world ? «Mo emosioné kan mo tann sa», soutient Jyeshtha Sakoo. Elle a ainsi contacté des chanteurs qu’elle connaît. Si certains ont répondu à son appel, d’autres non. «Ceux qui ont répondu favorablement chantent dans des mariages, des programmes télévisés ou encore dans une chorale.»
Confinés, les participants se sont enregistrés chez soi. Corvilen Mareemootoo, qui était chargé du montage, a ensuite récupéré les différentes bandes sonores. «Chacun a fait selon ses moyens. Certains se sont enregistrés sur le téléphone portable. Par moments, la qualité n’était pas bonne, raison pour laquelle tout n’est pas uniforme. Mais c’est l’intention qui comptait», dit-il.
L’autre défi qui s’est posé : les images. «Certaines personnes avaient promis de nous faire parvenir des images, en vain. C’est alors que Cedrix Baboo deRAW Pictures Limited, avec qui on collabore souvent, nous a dit où l’on pouvait trouver des images gratuitement. En gros, on a réalisé ce clip avec les moyens dubord», a-t-il confié.
Le directeur de Skylight Pictures Limited explique aussi avoir déjà eu des retours sur le clip depuis samedi. «C’est vrai, la musique parvient à toucher tout le monde. Si on n’est pas conscientisé par rapport aux dangers du Covid-19, le confinement risque de durer très longtemps encore.»
Production. Que devient l’animation sci-fi «High 5» ?
<p>Où en est la société avec la réalisation de «High 5», une œuvre de science-fiction en animation 3D ? «<em>On est toujours en post-production. On travaille sur l’animation 3D. Et c’est ce qui prend du temps. On a pris un peu de retard l’année dernière car il y a eu le confinement. Ce n’est qu’après le lever du lockdown qu’on a pu compléter le tournage. Il y a du travail qui doit se faire en groupe. Malheureusement, avec le confinement actuel, on travaille chacun chez soi. (NdlR, sa société n’a pas bénéficié du Work Access Permit). Si le confinement actuel ne joue pas contre nous, on devrait pouvoir lancer le film avant la fin de l’année», </em>soutient Corvilen Mareemootoo.</p>
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