La Journée mondiale de la Terre est célébrée en ce jeudi 22 avril. Une commémoration qui a lieu dans un contexte où les ONG tirent la sonnette d’alarme sur le changement climatique. Maurice n’y échappe également pas. L’abattage des arbres au bénéfice de projets d’infrastructures, le naufrage du MV Wakashio et le déversement d’huile qui a suivi ou encore, tout dernièrement, le projet Legend Hill à Tamarin, autant de situations qui démontrent les tords qu’on cause à l’environnement.

La Journée mondiale de la Terre a été célébrée pour la première fois le 22 avril 1970. Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il A cette époque, il avait encouragé des étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Aujourd'hui, cette journée est commémorée par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays à travers le monde.

A Maurice, les catastrophes environnementaux se sont enchaînées ces derniers mois. Percy Yip Tong, travailleur social et qui milite toujours pour l’environnement, rappelle que cette journée permet de se recentrer surtout en cette période de confinement. «Les hommes doivent toujours se souvenir qu'ils appartiennent à l'environnement et n’ont pas le contraire. Il est important en cette journée mondiale de la Terre de respecter ‘nou mama later parski li résours nou’.».

Bruneau Laurette rappelle, lui, l’importance de respecter l’environnement. «Nous avons pu nous rendre compte de l'importance de la terre lors de l'épisode du Wakashio et le déversement d'huile. Cela nous a tous attristé de voir cette marée noire. Il faut prendre conscience. Lepep pa pou bliye.»

Quoi qu'il en soit, comme en 2020, le Covid-19 a permis à la nature de reprendre un peu ses droits…