Un ingénieur, deux Quality Controllers et un autre pour les besoins administratifs. Ce sont là les quatre cadres de Larsen & Toubro (L&T) qui ont été autorisés à embarquer sur le vol MK111. Ils ont débarqué à Maurice un peu avant minuit, soit à 23 h 54 hier.

À bord de ce vol : des étudiants, des patients ayant eu besoin de soins médicaux, des Mauriciens bloqués et les détenteurs d’un Occupational Permit et un Residential Permit. Déclaration du Dr Zouberr Joomaye, porte-parole du National Communication Committee (NCC), à la radio, hier.

«Une quarantaine très stricte sera observée et quatre tests PCR effectués», a-t-il rassuré. Une quarantaine de 14 jours et un isolement de sept jours sont prévus. Zouberr Joomaye devait ajouter qu’il est faux de dire que le variant indien n’est pas détectable par les tests PCR. D’ailleurs, il fait ressortir que les deux laboratoires, à Candos et dans le terminal de l’aéroport, disposent d’équipements de dernières technologies pour le dépistage. Cependant, il a concédé que le risque zéro n’existe pas.

Selon une source, ces cadres de L&T s’étaient rendus en Inde pour quelques jours de vacances avant de rentrer. Il s’avère que leur service n’est pas essentiel pour qu’ils soient du voyage. À l’annonce de l’arrivée de ces cadres, une crainte s’est installée. Ce, alors que les indignations viennent tout juste de s’apaiser par rapport à la venue de 100 ouvriers indiens, avec l’annonce du High Level Committee, présidé par le Premier ministre, d’interdire l’entrée aux Indiens sur ce second vol.

À noter que selon le site Worldometer, le compteur affiche plus de 18 millions de contaminations et la barre de 200 000 décès franchie.