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Fusillade mortelle de Manan Fakhoo: Belal Meetou fixé sur son sort le 11 mai

2 mai 2021, 17:11

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Fusillade mortelle de Manan Fakhoo: Belal Meetou fixé sur son sort le 11 mai

Le 11 mai. C’est la date à laquelle le magistrat Vignesh Ellayah de la Cour de district de Rose-Hill se prononcera quant à la motion présentée par Belal Meetou, qui demande la radiation d’accusation  provisoire de  ‘conspiracy with other persons to cause death’ qui pèse sur lui dans le cadre de l’affaire portant sur la fusillade mortelle de Manan Fakhoo.

Me Shameer Hussenbocus, représentant le demandeur a présenté ce lundi 26 avril,  ses plaidoiries en 63 points pour démontrer que l’arrestation de son client est dépourvue de preuves concrètes et ce qui fait que l’accusation déposée est arbitraire et illégale.

S’appuyant sur le témoignage du Superintendant of Police (ASP) Ghoorah de la Major Crime Investigation Team (MCIT) qui avait indiqué que la police a toutes les raisons de croire que Belal Meetou serait au courant de tout ce complot entourant la mort de Manan Fakhoo, vu son lien fraternel avec Yassiin Meetou, qui est passé aux aveux, l’homme de loi est d’avis que ceci n’est pas une raison suffisante pour inculper son client.

«Il n’y a nullement de ‘reasonable suspicion pour impliquer mon client. D’ailleurs, non seulement l’officier de police qui a procédé à l’arrestation de Belal Meetou a brillé par son absence en Cour pour apporter des éléments de réponses quant à la décision de ladite arrestation mais  son identité demeure inconnue,» dit Me Hussenbocus.

D’ajouter que sans le témoignage de l’arresting officer, la Cour se trouve dans le flou quant à la question si l’habitant de Vallée Pitot a été questionné sur les objets saisis chez lui avant son arrestation le 15 février.

Il va plus loin pour citer la déposition de l’ASP Ghoorah qui avait concédé que les paires de gants, bottes et le bâton en question qui ont été saisis, sont de nature équivoque dans le cadre de l’enquête.

«L’ASP Ghoorah avait concédé que la police ne détient pas de  preuve concrète contre le demandeur… Il avait dit que l’arrestation était tout simplement de preventive nature alors qu’aucun des suspects arrêtés dans cette affaire n’a mentionné le nom de mon client,» poursuit la défense.

Pour toutes ces raisons, Me Shameer Hussenbocus estime que la police a agi en violation de l’article 5 de la Constitution. «C’est clair que la police ne possède aucune information qui pourrait constituer une ‘reasonable suspicion’. L’accusation qui pèse sur mon client ne tient pas la route et doit être abandonnée,» conclut-il.