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Démissions au PMSD: les coqs n’enchantent plus
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Démissions au PMSD: les coqs n’enchantent plus
D’autres démissions sont-elles à prévoir au sein du Parti mauricien social démocrate (PMSD) ? Mercredi 5 mai, à St-Jean, dans le cadre de la commémoration des 25 ans de la mort de sir Gaëtan Duval, le PMSD n’a pas voulu faire grand cas de ces départs.
Mais si l’on croit un des démissionnaires, un «tsunami» se lève sur le PMSD. Il se refuse cependant à donner d’autres détails. D’ailleurs, aucun démissionnaire n’a voulu expliquer ouvertement sa décision, nous référant aux contenus de sa lettre de démission.
Le dernier qui a quitté la basse-cour bleue n’est autre que son trésorier, Roshan Seetohul. Ce cadre ne ratait pas une occasion de s’afficher aux côtés de Xavier-Luc Duval, le leader de ce parti. Même s’il n’était pas un élu, il était systématiquement au Parlement dans la galerie des invités quand Xavier- Luc Duval était le leader de l’opposition sous l’ancien mandat. Dans sa lettre de démission, il cite «des divergences de vues» comme la raison de son départ.
Divergence d’opinions
D’après des renseignements, une divergence d’opinions serait à l’origine de plusieurs départs. Le député Salim Abbas Mamode et Yannick Cornet sont les deux autres membres connus qui ont quitté les Bleus, sans compter quelques inconnus. Ils sont sept au total en une semaine.
À vrai dire, deux tendances au sein du PMSD ont germé quand il y a eu cassure au sein de l’opposition. Un groupe ne cautionne pas l’alliance avec le Mouvement militant mauricien (MMM), le Reform Party et Nando Bodha. Il préfère travailler avec Navin Ramgoolam, le leader du Parti travailliste (PTr).
De plus, ce groupe ne croit pas dans la durabilité de cette alliance «de l’espoir». D’ailleurs, au sein du PTr, on affirme que Salim Abbas Mamode est très proche de Shakeel Mohamed qui l’a «soutenu» lors des dernières élections générales, alors que les deux partis étaient en alliance.
Sans Ramgoolam
Un autre clan encore préfère une opposition unifiée comprenant le PTr, mais sans que Navin Ramgoolam ne se présente comme Premier ministre. D’ailleurs, quand il y a eu cassure au sein de l’opposition, ils ont soutenu le regroupement MMM-PMSD-Reform Party et Nando Bodha. Il nous revient que lors d’une réunion du PMSD, un ancien député avait déclaré qu’il a mordu la poussière et que Xavier-Luc Duval a failli ne pas se faire élire dans la circonscription de Belle-Rose–Quatre-Bornes à cause du leader du PTr, soutenant qu’une deuxième alliance présentant Navin Ramgoolam comme Premier ministre allait être fatale pour le PMSD.
Cependant, un des démissionnaires n’explique pas la situation de cette façon. Il déclare que leur voix n’a pas été entendue. «Beaucoup de décisions ont été prises sans consultation ou réunion formelle. Ce sont des décisions unilatérales», dit-il.
Propositions du MSM
Le secrétaire général du PMSD, Mahmad Kodabaccus, nie que des décisions aient été prises de façon unilatérale ou encore que le rapprochement MMM-Reform Party et Nando Bodha soit l’origine des mécontentements. «Ce rapprochement a été fait lors d’une réunion du bureau politique. Ils ont voté pour donner leur accord. C’est maintenant qu’ils se réveillent ? Nous avons eu des réunions avec nos membres pour les diverses décisions.»
La véritable raison, indique-t-il, c’est que quelques-uns, en précisant que pas tout le monde, ont eu des propositions avec effet immédiat du gouvernement. «Je ne parle même pas d’investiture pour les élections générales», maintient-il, sans en dire plus.
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