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Immigration au Canada: un faux agent recruteur arrêté accepte de rembourser sa dernière victime

9 mai 2021, 17:03

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Immigration au Canada: un faux agent recruteur arrêté accepte de rembourser sa dernière victime

Pas moins de cinq personnes ont rapporté ce faux agent recruteur depuis le début de l’année. Et la semaine dernière, un inspecteur des travaux dans un corps parapublic s’est ajouté à la liste des victimes. Il a porté plainte au poste de police de Rose-Hill. 

Arrêté le samedi 8 mai, le faux agent recruteur a accepté de rembourser l’argent de l’inspecteur et ce dernier a retiré sa plainte. Le suspect doit se présenter à la police, le lundi 10 mai.

L’inspecteur des travaux, un habitant du Sud âgé de 36 ans, explique qu’un juin dernier, il est tombé sur une publicité vantant les mérites d’une société qui recrute du personnel pour Canada. Intéressé, il prend un rendez-vous et se rend dans leur bureau qui se trouve à Ébène. Après qu’un membre du personnel ait  consulté ses certificats, on lui apprend qu’il peut se faire embaucher sur un chantier de construction comme superviseur et qu’il recevra 3 000 dollars canadiens, soit Rs 100 700 mensuellement.

Le prepose lui promet aussi qu’en octobre, il serait  déjà au Canada où il devrait prendre son poste. Cet habitant du Sud avance qu’il était tout emballé. Le même jour, il accepte de signer un contrat avec le directeur, un jeune homme âgé d’une trentaine d’années. Et Rs 115 000 étaient nécessaires pour les frais de procédures.

Quelques jours après sa rencontre avec le directeur, l’inspecteur des travaux transfère de l’argent sur le compte en banque de la société. Et il s’est mis à préparer son voyage ainsi que sa nouvelle vie. 

En septembre 2020, il reçoit un mail de la société, lui expliquant que les procédures prendront quatre semaines de plus que prévu, mentionnant des complications au niveau de l’ambassade canadienne. En novembre, il reçoit cette fois un appel lui demandant d’effectuer un paiement de Rs 30 000 pour des paperasses. Il refuse.

A la mi-janvier de 2021, il se présente au bureau et exige de rencontrer le directeur. Ce dernier lui assure qu’il ferait le nécessaire. De février jusqu’à la plainte, avance l’habitant du Sud, il a envoyé plusieurs e-mails et a passé plusieurs appels mais le membre du personnel lui a donné de faux espoirs. C’est la raison pour laquelle il a préféré rapporter le cas au poste de police de Rose Hill, comme d’autres personnes avant lui.