Publicité
Fête de l’Eid: un court-métrage sur la réconciliation
Par
Partager cet article
Fête de l’Eid: un court-métrage sur la réconciliation
«La vi lor la ter zis pou 2 zour.» C’est le titre d’un court-métrage en créole réalisé par l’acteur-réalisateur-producteur-scénariste Acktar Ghivalla. Si, le scénario a pour toile de fond la fête Eid-ul-Fitr, célébrée ce vendredi 14 mai, ce dernier souligne que le message est universel.
Ce court-métrage de moins de dix minutes raconte l’histoire de deux frères. Alors que l’aîné a agi à tort envers son cadet, c’est ce dernier qui va envers lui pour tenter de recoller les morceaux… «Des fois, les relations entre proches ou amis sont gâché pour un rien. Mais, quand on y pense, la vie sur terre est très courte. C’est ce que je souhaite faire réaliser aux gens. En fait, on a lancé le court-métrage à quelques jours avant la fête Eid afin que les gens puissent réfléchir sur le message, et agir en conséquence. Si mon film puisse apporter la réconciliation entre ne serait est-ce que, deux personnes qui ne se parlaient plus, j’en serai très ravi», nous confie Acktar Ghivalla, habitant Plaine-Verte.
Il explique que l’idée a germé l’année dernière suivant la sortie de son premier court-métrage intitulé Sharing is caring, où il a voulu conscientiser le public de ne pas poster des photos de nourriture sur les réseaux sociaux par respect pour ceux qui n’en n’ont pas. «J’ai voulu faire d’autres films sentimentaux pour faire passer des messages universels. Ainsi, j’en ai parlé à des amis qui font du théâtre tout comme moi. Et j’ai aussi introduit un jeune dans le but de faire comprendre que lorsqu’il y a des différends entre deux adultes, cela ne veut pas dire que l’enfant de l’un ne doit pas entretenir une bonne relation avec l’autre» explique Acktar Ghivalla.
Si le tournage de La vi lor la ter zis pou 2 zour a été fait à la Citadelle à Port-Louis, après le déconfinement en 2020, notre interlocuteur n’a pas pu lancer le film en raison de certains soucis. Il a, ainsi, choisi de le rendre public samedi dernier 8 mai. «J’ai eu beaucoup de retour. Des gens m’ont dit qu’ils ont été émus en voyant le court-métrage. Certains m’ont aussi indiqué qu’ils se sont retrouvés dans cette situation», confie l’homme d’une quarantaine d’années.
Notre interlocuteur précise que d’autres sont à venir. Le prochain, dont la sortie est prévue cette année, tourne autour de l’histoire d’un père et de son fils. Autre projet que lui tient à cœur: donner des cours d’art dramatique. «Je souhaite m’associer à une école indienne de renom afin que les gens puissent avoir une formation professionnelle. De ce fait, lorsqu’on va tourner des films, on va pouvoir puiser dans ce bassin d’acteurs. Et qui sait, un jour, leur porte peut même s’ouvrir à l’étranger…»
Vous pouvez visionner «La vi lor la ter zis pou 2 zour» à l’adresse suivante: https://www.facebook.com/watch/?v=778044129515608
Publicité
Les plus récents