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Hôpital de Candos: un rat perturbe une séance de dialyse
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Hôpital de Candos: un rat perturbe une séance de dialyse
Mervin* (prénom fictif) pensait que sa session serait de tout repos, comme à l’accoutumée. Mais un rat en a décidé autrement. «J’étais tranquillement allongé sur ma chaise de dialyse quand j’ai senti que quelque chose me marchait dessus. Et c’était une désagréable sensation car c’était dans mon linge.» Face à cette situation des plus atypiques, il s’est mis debout tout en essayant d’enlever ce qui lui marchait dessus. «Une infirmière a vu que je commençais à m’agiter et elle est venue me voir. Elle m’a demandé de rester calme, et moi, avec tout le sang-froid dont j’ai pu faire preuve, je lui ai fait comprendre que je sentais que quelque chose était entré sous mon t-shirt et que cela me perturbait. D’autant plus que j’avais un gilet également, donc impossible pour moi d’enlever la chose.»
Sa perfusion au bras, le jeune homme ne savait plus comment s’y prendre pour enlever cette chose qui se promenait dans son dos. «Je ne pouvais faire de mouvement brusque de peur que la perfusion ne sorte et que le sang se répande partout.» Il raconte qu’à un moment donné, il a senti que la chose était sur son ventre et c’est là qu’il a compris que c’était un rat. «L’infirmière a fait de son mieux pour m’enlever la perfusion, d’autant plus qu’elle avait très peur. Une fois qu’elle a réussi à me libérer, je me suis dégagé et le rat est tombé. Tous ceux présents ont été témoins de cet incident.»
Dialysé depuis bientôt trois ans, Mervin soutient qu’il a déjà vu des rats se balader dans l’hôpital. «Mais ils étaient beaucoup plus petits que celui-ci.» La direction de l’hôpital a été informée de cette mésaventure. Le ministère de la Santé a déjà fait le nécessaire pour éviter ce genre d’incident… «C’est au Pest Control team de prendre le relais. Les responsables ont déjà été informés et ils doivent prendre les mesures qui s’imposent», soutient un préposé du ministère.
Nouvelle disposition pour les en-cas
<p>D’ici quelques jours, les patients dialysés auront leur en-cas avant ou après leur session. D’ordinaire, ils avaient droit à une tasse de thé ou un jus et un morceau de pain durant leur séance. Mais pour éviter que les patients n’enlèvent leur masque, il a été décidé que ces coupe-faim ne seront plus distribués pendant la séance. Cette nouvelle disposition est plutôt bien accueillie du côté de la <em>Renal Disease Patients Association. «Ce système a déjà été mis en place en Angleterre. Et je pense que c’est une bonne décision prise par le ministère. Ainsi, les gens n’auront pas à retirer leur masque et seront protégés surtout pendant cette période de pandémie. Dans un premier temps, certains patients vont peut-être trouver cela difficile mais ils vont vite s’adapter»</em>, soutient le secrétaire de l’association, Bose Soonarane.</p>
«Fausse nouvelle» sur 23 cas positifs de Covid-19 à Victoria dimanche
<p>Pagaille à l’hôpital Victoria, dimanche après-midi, quand les visiteurs ont été évacués par des agents de sécurité. Ces derniers ont dit aux visiteurs que 23 cas positifs au Covid-19 avaient été détectés à un étage de l’hôpital. <em>«Quand je suis arrivée à l’hôpital, l’agent de sécurité m’a demandé de faire vite car un cas positif au Covid-19 avait été répertorié. Mais, en apprenant qu’il y avait 23 cas, les agents de sécurité ont demandé à tout le monde de vider les lieux. On nous a dit qu’il n’y aurait pas de la visite lundi non plus»</em>, relate une visiteuse qui s’est confiée à<em> l’express. </em></p>
<p>Sollicité, un préposé du ministère de la Santé nous dira que l’information sur la détection de 23 cas à l’hôpital Victoria était erronée. D’ailleurs, le communiqué du ministère, hier matin, fait état de cinq cas. Il s’agit d’un cas découlant l’exercice de contact tracing d’une habitante de Quinze-Cantons, testée positive samedi alors que les quatre autres ont été détectés en quarantaine. Soit deux cas au jour 4 et deux autres au jour 7.</p>
Deux cas positifs à Quinze-Cantons
<p>La femme testée positive à l’hôpital Victoria est passée par les soins intensifs de la <em>Cardiac Unit</em>, mais comme elle n’avait aucun problème cardiaque, elle a été admise en salle médicale 3.3. Comme tous les patients, elle a été soumise à un test PCR qui s’est révélé positif, dimanche et transférée dans un centre de traitement. Le personnel des soins intensifs du Cardiac Unit a été placé en quarantaine et la salle médicale 3.3 transformée en salle d’isolement. Ainsi, le personnel va en quarantaine après leurs heures de travail et reviennent travailler à l’hôpital. Auparavant, une autre nouvelle circulait à l’effet que les infirmiers ayant été en contact avec la patiente de Quinze-Cantons seraient soumis à l’auto-isolement, alors que ceux qui prenaient le relais devraient rester dans la salle 3.3 où sont admises une vingtaine de patientes. Finalement, tous les infirmiers sont en quarantaine après leur service.</p>
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