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Vaccination: bien, bien mieux !

23 mai 2021, 14:06

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Vaccination: bien, bien mieux !

Je compare ma première vaccination du 6 mars et ma seconde qui date du 21 mai. AstraZeneca dans les deux cas, toujours à Tamarin. Il faut bien le constater : on a beaucoup appris entre-temps !

C’est vrai que ce n’est pas la perfection !

Car c’est quand même étonnant d’arriver dans un centre de vaccination et de ne trouver ni contrôle de température, ni de poste «sanitizer» à l’entrée, alors que c’est prescrit par le ministère de la Santé lui-même et que cette combinaison se pratique dans quasiment tous les magasins du pays ! Il est vrai que je n’ai pas été suffisamment intrépide pour retrouver ni le bazar, ni les foires jusqu’ici…

Mais le bordel total qui avait été la norme de la queue d’attente au début de mars a maintenant été remplacé par (1) des invitations au vaccin pour contrôler la demande et (2) le saucissonnage des vaccinés en trois tranches horaires séparées, dépendant de sa position dans l’alphabet. Ajoutez-y des chaises pour tous, sous un toit étanche, d’autant qu’il pleuvait vendredi, et le résultat, comme on pouvait s’y attendre, fut une matinée beaucoup plus ordonnée, et même plutôt zen; même si les chaises n’étaient pas particulièrement respectueuses des normes recommandées de distanciation physique…

En mars, l’étape de la vaccination elle-même était déjà bien maîtrisée, mais je suis affirmatif : c’était encore mieux vendredi ! Somme toute une visite qui requerrait plus de cinq heures en mars, était gaiement expédiée en un tout petit peu plus de deux heures ! Les équipes ont, cette fois-ci, été à l’heure, le dispositif et le mobilier installés avant l’ouverture à 9 heures et même ceux qui n’ont pas pu manœuvrer les escaliers à cause de leur condition physique, ont été vaccinés à la sortie même du van médicalisé qui les avait transportés.

Somme toute, un exercice plus que méritoire puisqu’il démontrait que l’apprentissage et l’amélioration de l’ordinaire sont possibles.

Il faudra toutefois mobiliser des galets plus imposants la prochaine fois, car quand le vent s’y est mis, frais et contrariant à souhait, il aura par deux fois éparpillé les piles de formulaires soigneusement rangées depuis mars et ramenées ce jour-là, sans «trou» bureaucratique apparent.

Sauf pour le jeune homme qui me précédait, né en 1948, et dont la fiche remplie par un fonctionnaire qui a dû avoir des difficultés avec les mathématiques lors de sa «senior» lointaine, affichait de manière plutôt écrasante… 83 ans !

Il en a pris un sérieux coup de vieux, je vous dis !