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Conditions de travail à la CWA: la révocation du board réclamée
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Conditions de travail à la CWA: la révocation du board réclamée
Rs 7 544. C’est la somme qui reste à quelques 200 «general workers», récemment recrutés par la Central Water Authority (CWA) suivant une déduction de 8% de leur salaire, versée à deux fonds de pension. Atma Shanto, président de la Fédération des Travailleurs Unis (FTU) a dénoncé cette situation lors d’une conférence de presse à Port-Louis, ce vendredi 28 mai.
Selon le syndicaliste, environ 200 «general workers» ont été récemment recrutés sur contrat comme «casual» pour une période d’un an. Ils perçoivent un salaire mensuel de Rs 8 200, et doivent se soumettre à deux déductions. Notamment 6% versés au CWA Pension Fund et 2% au CWA Family Pension Scheme, pour un montant total de Rs 656. Ce qui fait qu’il leur reste une somme de Rs 7 544. «Ce chiffre est en dessous du survival wage. Le pire, c’est que la décision concernant ces salaires est prise par le conseil d’administration de l’organisme où siègent des représentants du ministère du Travail», déplore Atma Shanto.
Ce qui amène le président de la FTU à réclamer la révocation du board de la CWA dans les plus brefs délais car celle-ci «n’est pas une institution exemplaire lorsqu’il s’agit des conditions des employés et la sécurité d’emploi. Pa kone si zot pe atann enn deziem la grev pou reazir», a-t-il balancé en référence à la première grève de la faim qui a eu lieu en juillet 2018. Atma Shanto était dans ce combat aux côtés de sept ex-contractuels.
Au niveau de la CWA, on confirme le recrutement de 180 general workers «sur establishment» à la mi-mai. De ce fait, l'on explique que c'est normal que pour le mois de mai uniquement, ils perçoivent une rémunération au pro-rata. Ce n’est qu'à partir du mois prochain qu’ils auront le salaire minimal. En ce qui concerne les déductions, cela est fait selon les provisions du Pay Research Bureau.
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