Des politiciens seraient intervenus dans une enquête au poste de police de Montagne-Blanche dans la soirée de dimanche. C’est ce qui ressort d’une entrée effectuée à ce même poste de police, comme une Precautionary measure, par un caporal mercredi.

En début de soirée dimanche, la police a été sollicitée par rapport à quatre individus qui buvaient de l’alcool en public à Ti-Pont, Montagne-Blanche. Quatre policiers sont arrivés sur place et ont été accueillis par des jurons. Mécontents d’avoir été rappelés à l’ordre, les quatre hommes s’en sont pris physiquement aux policiers. Deux autres policiers, venus en renfort, ont reçu des coups de pierres.

Trois des individus fauteurs de troubles ont été arrêtés dimanche dernier et ont été libérés sur parole. Lundi matin, ils ont été traduits en cour de Flacq. Ce qui a provoqué un malaise chez les policiers car trois des leurs ont dû se rendre à l’hôpital Dr Bruno Cheong pour recevoir des soins. Depuis, ils sont en congé de maladie. Selon un caporal, il y aurait au moins 16 Diary Book Entries au poste de police de MontagneLongue, à la suite de ces incidents. Les policiers sont démotivés. Ils font état d’appels téléphoniques incessants des politiciens, de proches du pouvoir et même de policiers de rang supérieur au poste de police pour que l’on ménage trois des quatre suspects arrêtés.

Les quatre fauteurs de troubles sont un gardien de prison de 38 ans, un planton de 36 ans, employé d’une institution médicale, un vigile à l’université de Maurice, 58 ans, et un general worker de la Road Development Authority de 59 ans. Aux Casernes centrales, un haut gradé a déclaré que les allégations du caporal «are subject to an inquiry». Le Central Criminal Investigation Department (CCID) a été saisi de cette affaire.