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Tueur en série présumé - Umyad, Rajesh, Abhishek: l’homme aux multiples prénoms…

2 juin 2021, 13:10

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Tueur en série présumé - Umyad, Rajesh, Abhishek: l’homme aux multiples prénoms…

13h30, hier, mardi 1er juin. L’atmosphère à Mare-d’Albert peut bien inspirer un vieux film d’horreur. Le sentier qui mène vers le verger où les corps de Zahira Ramputh et Hema Coonjobeeharry, toutes deux âgées de 40 ans, ont été découverts, est quasi désert. Seuls quelques habitants sont présents. La peur se lit sur leur visage. Tout le monde ne cesse de parler de cette affaire. «Kouma linn kapav inn fer sa?» 

Les habitants parlent d’Umyad Ebrahim comme d’un «traser». Rajiv Hurranghee, habitant de la région, explique qu’il avait l’habitude d’aider ce dernier à trouver de la nourriture. Il doute fort que le suspect soit atteint d’une maladie mentale. Il est catégorique : «Sa bann mesaz li ti pé avoyé lor Facebook-la éoula, li pa fou. Kapav li ena enn ti problem.»

Rajiv Hurranghee soutient qu’il a l’habitude de voir Umyad Ebrahim dans le quartier. Il s’arrêtait juste le temps d’un salut de la main. «Il ne nous a jamais donné son vrai prénom. À certaines personnes, il disait qu’il s’appelait Abhishek, à d’autres il s’appelait Rajesh. Il dissimulait son identité et son appartenance ethnique», fait ressortir cet habitant.

Il ajoute que l’homme de 38 ans n’était nullement employé officiellement en tant que gardien dudit verger. Il avait élu domicile sur ce terrain de son plein gré, soutient notre interlocuteur. 

Pour d’autres habitants des alentours, personne ne pouvait prédire que ces crimes odieux auraient pu être commis dans cette région. «Kouma ou trouvé, éna bokou lakaz é péna mem baraz parski isi péna voler mem.» 

Choqués, ces habitants parlent d’une perte de confiance dans la région. Une maison, visiblement construite pour être mise en location, est abandonnée. Quelques habitants l’utilisent pour garer leurs voitures. «Umyad abitie vinn kas enn poz la, swa dan sa lasam ki linn aranzé dan verzé-la.»