Révolution fiscale. Les ministres des Finances du G7, soit les sept plus grandes puissances du monde, réunis à Londres hier vendredi 4 juin, ont approuvé le projet d’impôt minimal mondial du président américain Joe Biden. Celui–ci avait proposé de taxer à 15% les bénéfices des grandes multinationales, notamment les géants du numérique là où elles réalisent leurs profits et non plus où elles sont enregistrées.

Cette question fiscale, qui sera reprise début juillet par le G 20 à Venise, fait partie d’une vaste réforme fiscale portée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

A Maurice, l’introduction d’un impôt minimum mondial aura certainement des répercussions sur le Global Business et accessoirement sur la juridiction mauricienne. Les opérateurs contactés estiment toutefois que cette proposition fiscale protègera  une partie de leur clientèle  vu que la rationalité cette taxe  est avant tout de traquer les multinationales de très grande envergure. « Or, pour la plupart de nos clients et investisseurs qui utilisent la plateforme mauricienne pour leurs activités en Afrique, la question de l’imposition est secondaire. Ils choisissent avant tout Maurice parce que leurs investissements y sont protégés » affirment-ils