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GP de France de F1: Mercedes de retour aux côtés de Verstappen
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GP de France de F1: Mercedes de retour aux côtés de Verstappen

Après deux Grands Prix désastreux à Monaco et en Azerbaïdjan, Mercedes a retrouvé des couleurs dans les virages bleu-blanc-rouge du circuit Paul-Ricard du Castellet, qui accueille le GP de France de F1 de vendredi à dimanche.
Au terme des essais libres 2 vendredi après-midi, le meilleur temps (1 min 32 sec 872/1000) revient au leader du championnat du monde, le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), mais le Finlandais Valtteri Bottas et le Britannique Lewis Hamilton, son dauphin pour 4 points, ne sont pointés qu'à 008/1000 et 253/1000.
Surtout, Bottas a bouclé son tour en pneus medium, plus durs et donc moins rapides sur un tour que les pneus tendres de Verstappen et de la grande majorité de la grille.
C'est de bon ton pour les Flèches d'argent qui, loin de leurs standards habituels, n'ont marqué que 7 points lors des deux dernières manches et ont 26 longueurs de retard sur Red Bull au classement des constructeurs après six courses.
De bon ton aussi pour Bottas qui, entre manque de performance et malchance, n'est que 6e parmi les pilotes (à 58 points de Verstappen) et doit répondre week-end après week-end aux rumeurs sur son remplacement l'an prochain par le Britannique de Williams George Russell.
«Partis du bon pied»
«Les sensations sont bien meilleures qu'il y a deux semaines (à Bakou), se réjouit le Finlandais. On est partis du bon pied. Je suis à l'aise et plutôt rapide. La voiture est équilibrée, les pneus se comportent bien, je peux avoir confiance au volant, c'est la principale différence».
Son septuple champion du monde d'équipier, par contre, est moins positif. «Notre classement est différent de Monaco et Bakou mais le ressenti ne l'est pas tant que ça. C'est compliqué pour tout le monde, je crois: je ne sais pas si c'est la surface de la piste, la température ou la pression plus élevée des pneus, mais on glisse tous, déplore Hamilton. Ceci dit, nos chronos ne sont pas si mauvais, on est proches de l'avant, dans la bagarre au moins.»
Pour Verstappen, ce sont les rafales de vent qui compliquent le travail en piste. «Il est difficile de dire où nous serons demain (samedi) car vous ne savez jamais ce que les autres vont trouver pendant la nuit (...) mais je m'attends à ce que ce soit assez serré et certainement pas simple», continue le Néerlandais.
Dans le sillage des "top teams" -- "cocorico !" --, les Français sont bien placés: les deux pilotes d'Alpine Fernando Alonso et Esteban Ocon sont 4e et 6e des essais libres 2 et Pierre Gasly (AlphaTauri) 7e.
Dans cette bagarre du milieu de tableau, Ferrari est aussi dans le coup (Charles Leclerc 5e et Carlos Sainz Jr 8e) et, si McLaren est un peu en retrait (Lando Norris 10e, Daniel Ricciardo 14e), l'écurie britannique passe souvent la seconde le samedi.
«15 000 spectateurs»
Le programme s'annonce donc alléchant pour les 15000 spectateurs attendus quotidiennement ce week-end (contre un peu plus de 10 000 vendredi).
Avec trois tribunes de 5 000 places et un public soumis au nouveau pass sanitaire (un QR code qui atteste que chaque personne remplit les conditions de vaccination, d'immunité ou a été testée négative au Covid-19), ce GP de France est l'événement le plus important organisé dans l'Hexagone depuis le début de la pandémie.
Pour la F1 aussi, c'est un cap: cette saison, la catégorie reine du sport automobile a accueilli au mieux 7 500 spectateurs par jour à Monaco fin mai, contre environ 25 000 lors de rares GP à l'automne 2020.
Depuis qu'elle est revenue au calendrier en 2018, la course au Castellet sourit à Mercedes, avec deux pole positions et autant de victoires d'Hamilton. En sera-t-il de même cette année ?
Le suspense se prolonge en essais libres 3 samedi à 12h00 (10h00 GMT), avant les qualifications à 15h00 (13h00).
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