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Viol présumé: un agent recruteur demande à la Bangladaise de trouver un compromis
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Viol présumé: un agent recruteur demande à la Bangladaise de trouver un compromis
L’affaire d’allégation de viol par la Bangladaise Asma prend une nouvelle tournure. Dans une nouvelle vidéo réalisée samedi 19 juin au soir par la chaîne bangladaise DBCnews.tv, l’on voit un des agents recruteurs demander à la jeune femme de trouver un compromis afin que cette affaire se termine au plus vite. Suggestion que la jeune femme ne semble pas être prête à accepter.
L’appel de cet agent a été enregistré à son insu par ceux qui soutiennent la jeune femme au Bangladesh. «On lui a demandé d’oublier le passé et d’aller de l’avant. Il semble que l’on veuille acheter son silence. D’autant plus que dans la vidéo, l’agent a même confié qu’il serait au courant de ce viol», soutient Fayzal Ally Beegun.
Ce syndicaliste est le premier à avoir eu vent de cette affaire. «Et nous avons aussi découvert que le père d’Asma travaille également au sein de Firemount Textile Limited. Selon moi, il faudrait que le ministère du Travail et la police apportent une protection au père.»
En tout cas, le syndicaliste ne compte pas baisser les bras. «J’ai déjà donné une copie de ces enregistrements au National Security Service (NSS). Je demande également au CCID qui aurait démarré une enquête sur ce cas d’arrêter les quatre Bangladais dont les noms ont été mentionnés dans la vidéo.»
Enquête du ministère du Travail
Par ailleurs, le ministère du travail va ouvrir une enquête sur ce viol présumé de cette ancienne ouvrière étrangère, rentrée dans son pays.
Pour rappel, c’est jeudi que cette affaire a éclaté après la diffusion de la vidéo réalisée par la chaîne DBCnews.tv. On voit la Bangladaise, âgée de 24 ans, déclarer qu’elle a été victime de viol et que son présumé violeur n’est autre que son patron à Maurice.
Des propos réfutés par la direction de l’usine concernée. A travers un communiqué, elle a tenu à «réfuter et à condamner en des termes non-équivoques ces accusations gratuites. L’entreprise compte collaborer pleinement avec les autorités dans l’éventualité où une enquête est ouverte. Elle prend cette affaire très au sérieux compte tenu de la nature des accusations et de l’effet néfaste que pourrait avoir cette affaire sur son image, et plus largement sur celle de Maurice. Une enquête interne a d’ailleurs été initiée pour vérifier la véracité des propos tenus dans cette vidéo».
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