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New Social Living Development: ingérence d’un membre du board au CPB ?
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New Social Living Development: ingérence d’un membre du board au CPB ?
Ce projet de construction de 12 000 logements en trois ans avait provoqué des réactions et des questionnements, surtout sur le «festival de contrats» qui risquait de s’ensuivre… Le premier appel à candidatures pour recruter des consultants est déjà entaché par des accusations d’ingérence.
Le député Osman Mahomed l’a dit, le mardi 15 juin, dans son discours sur le Budget à l’Assemblée nationale : «The Central Procurement Board (CPB) has, at some point, emitted doubts whether to continue with the first tender exercise of the New Social Living Development […]. The apparent reason […] there has been interference at the level of the CPB by one of its board members (NdlR, de la NSLD).»
Qui est ce membre du conseil d’administration de la New Social Living Development Ltd (NSLD) qui aurait, selon nos informations, téléphoné à un membre du Central Procurement Board (CPB) pour lui parler de ce contrat ? Renseignement pris, il s’agirait d’un professionnel privé du bâtiment, qui – on ne sait pour quelle raison – siège sur le board du nouveau Special Purpose Vehicle, la NSLD, responsable du développement de 12 000 logements sociaux.
Au CPB, on nous rappelle d’abord que la NSLD Ltd est exemptée des exigences de la Public Procurement Act (PPA). Cela, on le savait car Osman Mahomed l’avait déjà dénoncé au Parlement et dans la presse. «Le membre du board de la NSLD, poursuit notre source au CPB, nous a bien téléphoné mais juste pour que les demandes de conseils sur ce recrutement de consultants soient traitées de façon prioritaire.» Tout en soulignant que de telles demandes de conseils venant de compagnies ou institutions d’État ne tombant pas sous la PPA sont courantes.
Menaces et poursuites
Pour Osman Mahomed, même si la NSLD ne tombe pas sous la PPA, un membre de son board n’a pas le droit de s’ingérer dans les affaires courantes de l’institution. «C’est au management de le faire s’il le faut. Le conseil d’administration ne s’occupe que de la politique de l’institution.» Il y a là un vrai problème de gouvernance, martèle le député travailliste.
Selon une autre source, comme ce membre du board de la NSLD serait impliqué dans le domaine de la construction dans le privé, le problème de conflit d’intérêts est bien réel. «Je regrette que le ministre Obeegadoo n’ait pas répondu à ma question pourtant claire : un membre du board de la NSLD a-t-il contacté le CPB ? Il a répondu à côté tout en me lançant des défis avec des menaces à peine voilées de poursuites.» Le député, qui voulait faire une mise au point pendant le discours de Steven Obeegadoo, en a été empêché par le speaker.
Ce membre du conseil d’administration de la NSLD a-t-il démissionné lorsque l’affaire a été rapportée ? Non ! Il paraît que d’autres membres auraient, eux, menacé de démissionner, probablement en raison de son maintien au board.
Nous avons essayé de contacter le président du board de la NSLD, Ehsan Rahman, mais il n’est pas revenu vers nous, même après que nous avons laissé un message à sa secrétaire, à la National Housing Development Company, où il préside également le conseil d’administration, et un autre message à l’attachée de presse du ministère du Logement.
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