Publicité
Violence domestique: Bannie de chez elle, Usha se dit battue par son époux
Par
Partager cet article
Violence domestique: Bannie de chez elle, Usha se dit battue par son époux
Elle est désespérée. Usha (nom fictif), âgée d’une quarantaine d’années, se retrouve dans une situation qu’elle n’aurait pas pensé vivre, il y a trois ans. En effet, en 2018, lorsqu’elle a rencontré son époux Subash (nom fictif), âgé de 35 ans, elle ne savait que ce dernier qu’elle pensait «parfait» lui briserait un jour les lèvres à coups de poing. «Lorsque nous nous sommes connus, j’étais divorcée. Il m’a fait de nouveau croire en l’amour et nous nous sommes mariés. Tout était parfait.»
Mais cette situation n’a pas duré. En effet, cinq mois après leur union en septembre 2019, Subash a levé la main pour la première fois sur son épouse parce que cette dernière soupçonnait Subash d’être infidèle. «De mai à novembre 2020, j’ai gardé le silence sur les violences qu’il me faisait subir. Mais en novembre de la même année, il m’a frappée pour la énième fois avant de me mettre à la porte de notre maison. J’ai dû aller chez ma mère.»
Le 12 juin 2020, munie d’une ordonnance de protection provisoire, Usha est retournée au domicile conjugal à Flic-en-Flac, après que Subash a demandé le divorce en mai et a refusé de lui rendre une partie de la somme d’argent qu’elle a investie dans leur maison. «Quand je suis arrivée sur place, j’ai été tabassée par sa mère et lui. D’ailleurs, je porte toujours les marques sur le corps. Ils m’ont frappée avec une extrême violence.»
La voie nouée, Usha raconte qu’aujourd’hui, elle ne peut se rendre dans le domicile conjugal, son époux ayant demandé au syndic de l’en empêcher. «Pourtant, j’ai contribué pour cette maison et pour ce qui se trouve à l’intérieur. J’ai fait beaucoup de sacrifices pour nous deux. À tel point que la moitié de ma paie est coupée chaque mois. Je ne peux partir sans obtenir ce qui me revient. Par ailleurs, il milite supposément pour les squatteurs et les sans-abri alors qu’il me laisse sans toit et sans le sou.»
Contacté, Subash réfute les accusations de son épouse, après avoir également porté plainte au poste de police contre elle et lui avoir servi une mise en demeure. Il allègue qu’Usha invente toutes ces histoires pour le nuire, vu qu’il est très connu dans le milieu social.«Je ne l’ai jamais frappée. Elle, elle m’a frappé et refuse le divorce. Elle a fait plusieurs allégations contre moi, d’ailleurs une enquête est en cours.» Questionné au sujet des marques qu’Usha porte sur le corps, Subash maintient qu’il n’a jamais été violent.
Publicité
Les plus récents