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Covid-19: hausse de la consommation de synthé pendant la pandémie
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Covid-19: hausse de la consommation de synthé pendant la pandémie
L’United Nations Office of Drug and Crimes a émis son rapport, divisé en cinq parties, sur le cannabis et l’utilisation de drogues vient d’émettre son rapport. Il en ressort qu’au niveau global, le trafic de drogue n’a pas été ralenti par les confinements et l’usage du cannabis a augmenté…
Plus de 100 millions de personnes ont été poussées vers l’extrême pauvreté par la pandémie. L’arrêt de plusieurs secteurs a causé la perte de 114 millions d’emploi. Cette situation, fait ressortir le rapport de l’United Nations Office of Drug and Crimes (UNODC), a mené vers une hausse dans l’utilisation des opiacés et des drogues de substitution, ce qui représente un risque pour la santé. Ce document, divisé en cinq parties, a été publié cette semaine. Les causes sont multiples : le chômage, le stress, l’isolement ou encore, l’ennui.
Il y a aussi le fait que durant les premiers mois du lockdown à l’international, certaines drogues étaient moins disponibles, même si les productions, concentrées dans certains pays, n’en ont pas souffert. Dans une enquête menée en ligne, 56 % des participants ont répondu que leur drogue habituelle est moins disponible, 36 % ont confirmé une hausse des prix et 15 % ont fait savoir que la drogue qu’ils achètent est moins pure. Par ailleurs, il a aussi été noté que les utilisateurs d’héroïne se sont tournés vers de la drogue coupée avec d’autres substances comme le fentanyl, ce qui augmente les risques pour la santé.
Aux États-Unis, par exemple, le nombre de décès lié à l’overdose a grimpé alors que sur le continent Africain, les cas de surconsommation qui n’ont pas été mortels ont augmenté. La région a aussi enregistré une hausse dans l’utilisation de drogues synthétiques de fabrication artisanale pour compenser le manque sur le marché alors qu’au Canada, l’overdose par drogue synthétique est la cause principale des décès liés à la drogue.
La pandémie a aussi causé une augmentation des pratiques à risques et des décès, fait ressortir le rapport. Un déclin dans la santé mentale couplé avec l’accès réduit aux soins explique cela. Il y a aussi le fait que les utilisateurs de drogues sont souvent plus à risque d’attraper des maladies pulmonaires après une infection au Covid-19.
- Le trafic de drogue pas impacté
L’impact du confinement général en 2020 n’a eu qu’un impact limité sur le trafic de drogue. Déjà, il faut savoir que la production de cocaïne, d’opium et d’héroïne est concentrée dans certains pays. La perte d’emploi a poussé plus de personnes vers la production. Quant au transport, l’arrêt des vols, qui, depuis, n’a repris qu’à 30 %, a certes affecté le réseau car la chaîne des mules et corrupt airline personnel a été brisée.
Cependant, le rapport fait ressortir que le trafic s’est adapté. Il se fait désormais principalement par voie maritime. Les saisies record, à Maurice et à travers le monde, démontrent que les cargaisons voyagent moins souvent mais en bien plus grande quantité.
- La situation à Maurice
Le rapport fait ressortir qu’à Maurice, le programme d’échange de seringues a été interrompu pendant le confinement en 2020. La raison évoquée par le gouvernement à l’UNODC est le risque de foule et d’attroupements. Le traitement de la méthadone n’a pas été interrompu, tout comme les centres de traitements pour les personnes vivant avec le VIH. Cependant, une baisse de la fréquentation a été notée.
- L’utilisation du cannabis grimpe, les saisies baissent
Pendant la pandémie, la consommation du cannabis a augmenté dans 42 % des pays. Dans une enquête en Europe, il a été prouvé que l’achat de petites quantités de cannabis sur le Dark Web est passé de 14 000 en janvier 2020 à 18 000 en mars 2020. Les prix ont augmenté dans 39 % des pays et ont baissé dans 37 %. S’il n’y a pas de données fiables sur la production, l’utilisation en hausse et les saisies fréquentes donnent une indication que les plantations globales ont augmentée. Le rapport fait aussi ressortir qu’en 15 ans, le taux de THC contenu dans le cannabis a augmenté de quatre fois. Une des raisons qui expliquent la hausse de la consommation est le fait que le cannabis est que les effets médicaux du gandia sont de plus en plus vantés. De ce fait, la jeune population se défait de la notion de «drogue» liée au cannabis. Cependant, les saisies de cannabis ne cessent de diminuer d’année en année. Cela est expliqué par le fait que de plus en plus de pays passent des lois moins sévères, vont vers la dépénalisation ou l’autorisation de l’usage récréatif.
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