Publicité
Covid-19: suivi opaque de la protection vaccinale
Par
Partager cet article
Covid-19: suivi opaque de la protection vaccinale
Au 29 juin, 1 229 cas positifs au Covid-19 ont été recensés depuis le 5 mars. Combien de contaminés parmi les vaccinés ? Réponse d’une experte du gouvernement : «Je ne sais pas combien exactement, mais une petite proportion.»
Un chiffre pourtant disponible au ministère de la Santé. Ces informations sont nécessaires pour répondre à beaucoup de questions. Par exemple, les autorités ontelles raison d’imposer le vaccin à ceux qui n’en veulent pas ? Est-il efficace ? Si oui, en quoi ? Pour rappel, il y a au moins trois affaires en cour où des citoyens contestent la vaccination obligatoire.
Si au gouvernement on nous assure qu’il n’y a pas eu de mort parmi les vaccinés, on ne nous dit pas non plus qu’il n’y a pas de morts parmi les non-vaccinés. Les dialysés décédés n’auraient pas été vaccinés et pour cause (voir plus bas).
Justement, on aimerait savoir ce qui sauve de la mort les personnes contaminées au Covid-19. Comme on ne sait pas si ce sont les vaccins, c’est quoi alors ? Est-ce les soins ? Nous apprenons que la plupart des cas positifs ne reçoivent pas de traitement antiviral ni même d’autres traitements. Surveillance médicale seulement.
Et si le virus était moins virulent ? Réponse de l’experte du gouvernement : «Le virus actuel ne semble pas très virulent.» Donc pas de cas graves nécessitant l’aide respiratoire alors ? «Nous n’avons pas beaucoup de patients graves», nous répond notre interlocutrice toujours avec ce souci de la précision.
Complète opacité sur l’achat aussi
L’achat des vaccins par le gouvernement est enveloppé dans une complète opacité. On ne connaît ni le prix, ni les conditions d’achat. Bien sûr, il n’y a pas eu d’appel d’offres, car, nous a-t-on fait comprendre, il n’y a pas beaucoup d’offres de vaccins sur le marché. Bref, comme en 2020, il faut faire du «tarmac buying».
Mais ce qui intéresse surtout la population, c’est de savoir si la substance que l’on veut leur injecter dans le corps sert à quelque chose et s’il ne comporte aucun risque. Malheureusement, pour le moment, les Mauriciens devront se contenter d’obéir aveuglément et se faire piquer sans vraiment rien comprendre…
Et les personnes vulnérables ?
<p>En l’absence de données officielles, nous avons effectué une petite enquête au sein d’une entreprise qui vient d’être qualifiée de foyer car recensant plus de dix cas positifs. Plusieurs employés n’ont pas pu se faire vacciner car souffrant de comorbidités. Il semble donc que les personnes les plus vulnérables au virus n’auront pas de vaccin. Est-ce parce que la substance représente un danger plus grand que le virus ? La Dr Catherine Gaud nous assure que les personnes âgées et celles souffrant de comorbidités sont en train d’être vaccinées. </p>
L’ivermectine est-il efficace ?
<p>Le procès fait à ce médicament semble de plus en plus injustifié. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son dernier rapport ne recommande pas son utilisation contre le Covid-19. Mais sans avancer vraiment d’explications. Elle ne parle pas de risque lié à son utilisation. Pour la Dr Marie Christine Piat, <em>«oui l’OMS ne préconise l’Ivermectine que pour les essais cliniques. Mais aujourd’hui beaucoup d’études randomisées et observationnelles ont montré son efficacité indiscutable et sans ambiguïté. Sans compter tous les pays qui l’utilisent avec des résultats spectaculaires sur la diminution de la mortalité, la réduction de la durée de la maladie, la diminution de la contamination par réduction de la charge virale. Ces pays passent outre les recommandations de l’OMS devant les résultats incontestables. Voyez les courbes en Inde à Delhi, Uttar Pradesh, Uttarhakand et Goa. Et l’Afrique du Sud, Argentine, Mexique, Tchèquie et la Slovaquie. C’est compliqué pour l’OMS de reconnaître cela car il y a d’énormes enjeux financiers et beaucoup de conflits d’intérêts. Une molécule qui coûte 4 sous et qui marche...»</em></p>
L’OMS mise à l’index
<p>La directrice scientifique de l’OMS, la Dr Soumya Swaminathan, est poursuivie en justice en Inde par un groupe d’avocats, l<em>’Indian Bar Association</em>. Cela fait suite à un tweet de la scientifique en date du 10 mai où elle conseillait de ne pas utiliser l’Ivermectine contre le Covid-19. Le tweet a été effacé mais pas ses effets. Car les autorités du Tamil Nadu se sont pliées à cette recommandation et ont interdit l’utilisation de ce médicament pas cher. Selon l’<em>Indian Bar Association</em>, c’est le retrait du médicament qui a causé autant de décès contrairement à d’autres États indiens qui l’ont utilisé. Encore un débat sur le rôle de l’OMS et de ses scientifiques…</p>
Publicité
Les plus récents