Publicité
Marie-Cléanne Papillon: une enfant pleine de vie
Par
Partager cet article
Marie-Cléanne Papillon: une enfant pleine de vie
Elle a beaucoup grandi et fait la joie des membres de sa famille. Marie-Cléanne Papillon, âgée maintenant de 30 mois, se porte bien. Mis à part le fait qu’elle ne marche toujours pas, elle joue, s’amuse et rigole comme les enfants de son âge.
«Elle est vraiment notre rayon de soleil. Elle aime rire et est très affectueuse», déclare sa mère, Marie-Hélène Gérard. Friande de pâtes et de riz avec des grains secs, la petite Marie-Cléanne a bon appétit. Selon sa mère, elle n’est pas une enfant difficile. Au contraire, elle mange de tout, a toujours la pêche et garde le sourire.
Face à son tempérament jovial, sa mère ne peut s’empêcher d’imaginer comment la vie aurait pu être si sa jumelle Cléa avait survécu. «Malgré moi, à chaque fois que je la regarde, je pense à Cléa. J’imagine que le bonheur que ma famille et moi éprouvons lorsque nous regardons Marie-Cléanne aurait été double si Cléa avait été là.»
Les rendez-vous de l’enfant à l’hôpital sont mensuels. Jusqu’ici, aucune anomalie n’a été détectée après la grande intervention chirurgicale qu’elle a subie en Inde pour la séparer de sa soeur. La petite jouit d’une santé de fer. Ce qui rassure énormément sa maman, d’autant plus que l’étape de la séparation de ses siamoises en Inde a été si douloureuse pour elle que, malgré la perte d’un bébé, elle ne souhaite qu’une chose : que sa petite fille survivante soit en bonne santé et mène une vie normale. «Tout va bien pour elle d’un point de vue médical. De ce fait, certains rendez-vous ont été repoussés. Le Covid-19 y est sans doute aussi pour quelque chose. Notre seul souci est qu’elle ne marche toujours pas mais les médecins disent que ce n’est pas grave, qu’il faut lui donner du temps et lui masser régulièrement les pieds.»
Si Marie-Cléanne arrive à faire ses premiers pas, elle ira en maternelle l’année prochaine, raconte sa maman. En attendant, Marie-Hélène se charge de lui apprendre quelques mots. D’ailleurs, lors de notre conversation téléphonique avec sa mère, nous pouvons entendre la petite prononcer quelques mots et s’esclaffer. Il n’y a pas plus émouvant.
Publicité
Les plus récents