Publicité
Finance Bill: le MTC alerte l’opinion internationale
Par
Partager cet article
Finance Bill: le MTC alerte l’opinion internationale
Le Mauritius Turf Club (MTC) persiste dans sa mission à faire reculer le gouvernement sur le projet d’étatiser les courses. Après la sortie publique de son président, Jean-Michel Giraud, mardi contre les amendements proposés à la Gambling Regulatory Authority (GRA) Act dans le Finance Bill, le MTC alerte cette fois l’opinion internationale.
Une correspondance faisant état de la tentative du gouvernement de dépouiller le MTC de ses pouvoirs décisionnels dans l’organisation des courses à Maurice a été, en fait, envoyée à Louis Romanet, président de la Fédération internationale des autorités hippiques (FIAH), dont le MTC est membre à part entière depuis 1994. Cet organisme regroupe toutes les autorités nationales de régulation des courses hippiques à travers le monde.
Son président, Louis Romanet, qui a souvent assisté aux réunions internationales au Champ-de-Mars, avait en 1999 défendu la position de ce même MTC face à la tentative du gouvernement d’alors de mettre sur pied une Turf Authority à laquelle faisait opposition le MTC. Son son président d’alors Jean-Marc Ulcoq, craignait «qu’un organisme de contrôle lourd et contraignant (…) lui enlèverait ses responsabilités précises pour l’organisation des courses».
22 ans plus tard, c’est la création d’une Horse Racing Division qui remet en question la raison d’être du MTC, qui menace d’ailleurs de cesser ses activités au cas où le gouvernement continue à lui faire la sourde oreille et lui impose, par conséquent, ce nouvel organisme étatique. À l’époque, la FIAH insistait que le MTC «is at present the only Horseracing Authority which organises racing in Mauritius to be recognized by the International Federation.» La FIAH avait aussi rappelé qu’en 1997, elle avait rejeté une demande en faveur d’une Horseracing Authority en Irlande «as it was not supported by the Irish Turf Club», qui était, lui, membre de la fédération.
Une autre voix s’élève, par ailleurs, contre la tentative du gouvernement d’étatiser les courses, en l’occurrence celle de Chhayan Ringadoo, l’ex-CEO de la GRA. Dans une interview cette semaine à l’Express-Turf, elle remet en question l’indépendance de la prochaine Horse Racing Division vu que celle-ci, selon les provisions, devrait répondre au board de la GRA. «Donc, même si vous avez des gens compétents au sein de cette division, le risque est que certaines décisions soient rejetées au niveau du board de la GRA et donc pas implémentées», déclare-telle.
Publicité
Les plus récents