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JO-2020: Dawid Tomala et la dernière marche sur 50 km, Hassan et Felix pour l'histoire

6 août 2021, 06:09

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JO-2020: Dawid Tomala et la dernière marche sur 50 km, Hassan et Felix pour l'histoire

Le Polonais Dawid Tomala est devenu le dernier champion olympique du 50 km marche vendredi puisque la course va disparaître du programme des JO, mais Sifan Hassan et Allyson Felix devraient être les guest stars de la soirée à Tokyo.

La Néerlandaise Sifan Hassan s'est lancée dans un défi fou: réussir le triplé 1.500 m, 5.000 m et 10.000 m. Lundi, elle avait réussi le premier acte, en remportant facilement le 5000 m.

Place au deuxième acte avec la finale du 1.500 m en attendant le 10.000 m samedi.

Dans le stade olympique de Tokyo surchauffé par la chaleur mais froid question ambiance dans une enceinte vidée de spectateurs, Hassan a rendez-vous avec l'histoire et avec sa principale concurrente kényane Faith Kipyegon, championne olympique en titre. Elles ont chacune remporté leur demi-finale.

La légende américaine Allyson Felix, qui dispute ses cinquièmes JO à 35 ans, tentera une dernière sortie avec la finale du 400 m.

La Californienne, seule athlète de l'histoire à avoir remporté six médailles d'or olympiques, peut devenir l'athlète féminine la plus médaillée de l'histoire des Jeux si elle monte sur le podium, avant de prendre sa retraite. Elle compte actuellement neuf médailles en tout. Pour le titre, la championne olympique 2016, la Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo, semble un peu plus rapide.

Personne, en revanche, ne fut plus rapide que Dawid Tomala sur 50 km marche au petit matin.

Le Polonais a été sacré dans les rues de Sapporo. Cette course -comme toutes celles de la marche et les marathons- avait été délocalisée à 1000 km au nord de Tokyo pour éviter la chaleur de la capitale japonaise.

Mais à 05h30 du matin, le départ a été donné sous 26 degrés et près de 85% d'humidité !

Qu'importe pour Tomala, 31 ans, qui sera le dernier à inscrire son nom au palmarès olympique de l'épreuve qui va disparaître du programme à partir des JO-2024 pour laisser la place à une épreuve de marche par équipe mixte.

Le Polonais s'est imposé en 3h 50 min 8 sec d'efforts après s'être échappé au trentième kilomètre. Il a devancé l'Allemand Jonathan Hilbert, de 36 secondes, et le Canadien Evan Dunfee, de 51 secondes.

Le recordman du monde et champion du monde 2017, le Français Yohann Diniz, a abandonné peu après la mi-course, pour la dernière course de sa carrière, à 43 ans.

Parmi les grands moments de cette journée, la finale du tournoi féminin de football.

On attendait Megan Rapinoe et ses copines américaines. Las ! Elles ont dû se contenter de la médaille de bronze, jeudi, et laisser la Suède et le Canada en découdre pour l'or (21h00 locales, 12h00 GMT).

Cet «échec» a fait réagir l'ancien Président des Etats-Unis, Donald Trump qui a blamé «un groupe radical de folles gauchistes» pour ce résultat en s'en prenant particulièrement à Rapinoe.

Dans les sports collectifs de salle, la France rêve d'un grand chelem. Après avoir qualifié leur trois équipes masculines pour les finales, en hand, basket et volley, les Français espèrent que les handballeuses, face à la Suède, et les basketteuses, face au Japon, les imiteront pour un incroyable 5/5.

Hors stade, l'affaire de la Bélarusse Krystsina Tsimanouskaya, cette athlète menacée d'être rapatriée de force au Bélarus après avoir critiqué les instances sportives de son pays pendant les JO et réfugiée en Pologne depuis jeudi, a connu un nouveau épisode vendredi.

Les accréditations olympiques de deux entraîneurs de la délégation bélarusse, Artur Shimak et Youri Maisevich, ont été retirées pour leur rôle dans cette affaire.

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