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Affaire Kistnen: un maçon travaillant pour Koomadha Sawmynaden interrogé par la police…

8 août 2021, 09:51

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Affaire Kistnen: un maçon travaillant pour Koomadha Sawmynaden interrogé par la police…

La date : le 4 août. Maurice (prénom d’emprunt), maçon de profession, reçoit un appel d’une inconnue lui proposant de construire un mur chez elle. Rendez-vous est fixé le lendemain sur le parking du supermarché London, à Pointe-aux-Sables. Quelle ne fut pas la surprise de Maurice de voir non pas la dame censée venir à sa rencontre, mais des agents de la Major Crime Investigation Team (MCIT)… Qui l’entraînent alors de force dans le fourgon de la police. Direction: les Casernes centrales.

Commence alors un interrogatoire qui va durer des heures avec des questions répétitives, liées à l’affaire Kistnen, tendant à inculper Koomadha Sawmynaden, le frère de Yogida Sawmynaden, rappelons-le. Cependant, ce qui surprend le plus, c’est que les mêmes accusations de complicité faites par ces policiers à l’encontre de Sivom Arian, l’ami de Kistnen, sont proférées contre Maurice. «C’est toi qui as balancé le corps dans le champ de cannes à Telfair!» lancent alors les policiers.

Devant les démentis insistants de Maurice, les enquêteurs le laissent finalement partir. Mais on le somme de revenir aux Casernes. Et hier, les policiers ont pris possession de sa carte SIM. Ils ont demandé à Maurice de «laisser à Koomadha le soin de porter seul sa croix»… Tout en ajoutant qu’ils sont en présence d’informations à l’effet que lui Maurice serait le «bouncer» de celui-ci et qu’ensemble, ils avaient à plusieurs reprises débarqué chez Kistnen pour l’intimider.

Maurice nie toujours, avec force. Les enquêteurs lui demandent alors pour quelles raisons il «parle souvent» au frère de Yogida Sawmynaden. Ils lui demandent également ce qu’il faisait à La Louise le 16 octobre 2020, en compagnie de Koomadha Sawmynaden, à 18 heures. C’est ce jour-là que disparaissait Soopramanien Kistnen.

Maurice devra retourner aux Casernes centrales demain et mardi. On ne lui aurait pas proposé de venir avec un avocat. Une de ses proches est inquiète. «La police a-t-elle le droit d’agir ainsi ?»