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Augmentation des cas de Covid-19: Le Dr Gujadhur dénonce le relâchement et le manque de communication
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Augmentation des cas de Covid-19: Le Dr Gujadhur dénonce le relâchement et le manque de communication
Le nombre de cas positifs au Covid-19 explose. Une vingtaine, il y a peu, plus de 80 à ce jour, voire 141 selon le tableau plus bas. Pourquoi cette hausse ? La question a été posée à l’ancien directeur des services de santé, le Dr Vasantrao Gujadhur. Sans hésiter, il s’insurge contre le fait qu’il y a un relâchement au sein de la population. «Nous ne pouvons accuser le variant mauricien car il n’est pas présent, mais je pense qu’il y a un laisser-aller de la population. Le respect de la distanciation physique n’existe plus. Dans les autobus, il faut voir combien de personnes sont debout et collées les unes aux autres. Certains ne portent même pas de masque dans les transports en commun. Sans compter les shoppings malls submergés... On a presque l’impression que le Covid-19 n’existe plus à Maurice.»
Toutefois, le Dr Gujadhur pointe du doigt le manque de communication des autorités. «Le public ne semble plus craindre le virus. Et pour cause, les autorités ne communiquent plus comme avant. Finalement, l’on ne connaît pas le nombre de personnes guéries ou les régions ciblées. Il en est de même concernant les cas de décès. On pourrait communiquer l’âge des personnes et combien de temps elles ont été admises à l’hôpital, sans pour autant dévoiler leur identité.» Le terme «asymptomatique», utilisé par les fonctionnaires de la Santé, serait également à l’origine du relâchement de la population, car dans la tête du public, on ne meurt plus du virus.
Le vaccin serait aussi une source de cette apathie. «Certes le vaccin permet de ne pas contracter de maladie sévère, mais on a l’impression que les vaccinés ne prennent plus les précautions d’usage. Il faut continuer à respecter les gestes barrières car le vaccin n’empêche pas une personne d’être infectée par le Covid-19. Elle peut toujours transmettre l’infection. Vous êtes toujours à risque, même si vous ne l’avez pas sévèrement.» Le Dr Gujadhur estime que la sensibilisation doit se poursuivre sur la vaccination, les gestes barrières et les risques de transmission du virus.
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