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FSC: une plateforme numérique «déterminante» pour l’inspection du GAFI
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FSC: une plateforme numérique «déterminante» pour l’inspection du GAFI
À un mois exactement de la visite des techniciens du Groupe d’action financière (GAFI), la Financial Services Commission (FSC), organisme régulateur du secteur mauricien des services financiers, vient de frapper un grand coup. La mise en opération, hier, d’une plateforme qui utilise les atouts de la technologie financière pour numériser des procédures, qui jusqu’ici se faisaient selon un système loin de garantir la transparence. Ce n’est pas un hasard que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, ait tenu à être présent au lancement officiel de cette plateforme.
La visite des techniciens du GAFI a pour principal objectif de venir vérifier sur place si Maurice a joué la carte du sérieux et de la transparence par rapport aux promesses qu’il lui a faites de corriger les différents manquements dans son système par rapport à sa capacité de lutter efficacement contre le blanchiment de l’argent sale et le financement du terrorisme. Cette visite est cruciale car elle interviendra un mois presque avant la tenue de la réunion plénière du GAFI, où Maurice apprendra si la juridiction quittera la liste grise du GAFI et conséquemment, la liste route de l’Union européenne.
Du Premier ministre au ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance, Mahen Seeruttun, en passant par le président du conseil d’administration de FSC, Mardayah Kona Yerukunondu, et son CEO, Dhanesswurnath Takoor, personne ne cache sa conviction que cette plateforme contient tous les éléments susceptibles de faire tourner les choses en faveur de Maurice et, qui plus est, a été entièrement conçue par les compétences de la maison. «La visite des techniciens du GAFI», a indiqué le PM, «vise à vérifier si la mise en place des aspects techniques du plan d’action a été complétée et que la juridiction dispose réellement de la capacité institutionnelle voulue pour y parvenir et fait preuve, dans les faits, de son engagement politique pour mettre à exécution les réformes tant sur le moyen que le long terme.»
Dans la foulée, il a exprimé sa confiance dans l’avenir des services financiers. «Cette visite des représentants du GAFI est une indication que nous sommes dans la bonne direction. Cependant, la juridiction n’est pas totalement sortie de l’auberge. D’où la nécessité de continuer à mettre en place les mesures de notre plan de réforme. Les autorités compétentes ne doivent pas perdre de vue leurs obligations aux principaux objectifs et doivent continuellement avoir recours aux initiatives pour que la juridiction s’améliore en permanence.
En mars, dans le cadre d’un exercice de diffusion de ses directives sur le mécanisme de contrôle, le GAFI a recommandé que les contrôleurs financiers effectuent des inspections périodiques des moyens technologiques dont ils disposent ; d’évaluer leur efficacité et leur pertinence à réaliser leurs principales fonctions. Avec le lancement de cette plateforme, la FSC a démontré sa détermination à aligner son fonctionnement aux normes internationales.»
Les fonctions prometteuses de la plateforme
<p>La possibilité de numériser les procédures qui jusqu’ici se faisaient selon la méthode traditionnelle ; </p>
<p>Le client peut de son ordinateur contrôler la progression d’une demande de licence ; </p>
<p>La notification immédiate du client si la FSC apporte des modifications à sa demande ; </p>
<p>La convergence de toutes les données automatiquement au Registrar of Companies et à la Banque de Maurice ; </p>
<p>La démonstration que cette plateforme est une réponse de Maurice au GAFI qui tient compte des initiatives des juridictions pour, dans un esprit de transparence, réduire les risques d’être utilisées pour favoriser le blanchiment d’argent sale et le financement du terrorisme ; </p>
<p>Avec l’élimination du papier, la FSC franchit un nouveau palier dans sa contribution au modèle de développement durable.</p>
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