Ils sont accusés notamment de vol, viol, attentat à la pudeur «dealing with obscenes matters» et «causing child to be sexually abused». Mais à ce stade, aucun détail de l’enquête, supervisée par le surintendant Vijay Russeeawon, n’est divulgué. 

Par ailleurs, la police invite adultes et mineures, victimes de cette sombre affaire, à dénoncer leurs agresseurs. Il nous revient que des mineurs craignent de s’exprimer de peur d’embarrasser leurs parents ou d’être jugés par le public. L’assurance leur est donnée que toute information sera traitée dans la plus grande discrétion pour ne point accabler davantage les victimes. 

Les proches de Dominique Farla, le principal suspect, ex-cameraman/animateur de la MBC, ont réagi sur les réseaux sociaux. Mirella Farla, qui vit en France, affirme que son fils n’est pas le cerveau de cette affaire. «En tant que mère, j’ai mal en lisant les commentaires. Je ne dis pas que mon enfant est innocent. Nul n’est parfait. Mon message est qu’il y a des cerveaux dans les films. Seuls cinq malheureux ont été arrêtés et paient pour les autres. Je veux que la justice soit la même pour tout le monde.» 

La soeur du suspect, Mélanie Farla, déclare que le suspect n’est qu’un maillon dans l’affaire et que des fonctionnaires, des policiers, des infirmiers et un membre de «l’Assemblée générale» sont concernés. La femme du suspect est également intervenue dans une vidéo pour demander à la population de cesser de colporter des rumeurs, concédant toutefois que son mari doit payer devant la justice s’il a fauté.