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L'OMS: «Non à la troisième dose tant que les pauvres doivent se contenter des restes»
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L'OMS: «Non à la troisième dose tant que les pauvres doivent se contenter des restes»
Alors que plusieurs pays ont déjà commencé à administrer une troisième dose de vaccin, ou prévoient de le faire, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) continue de s'opposer à l'injection de rappel. Mercredi 8 septembre dernier, son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a demandé une nouvelle fois que les vaccinés contre le Covid-19 ne se précipitent pas vers une troisième dose du sérum tant que la couverture vaccinale mondiale n'est pas assurée.
«Pour l'instant, nous ne souhaitons pas voir une utilisation généralisée des doses de rappel pour les personnes en bonne santé qui sont entièrement vaccinées», a fait valoir le numéro un de l'OMS qui s'appuient sur «les données actuelles qui n'indiquent pas que les rappels sont nécessaires».
Le dirigeant a surtout fait ressortir qu'il ne «resterai pas silencieux lorsque les entreprises et les pays qui contrôlent l'approvisionnement mondial en vaccins pensent que les pauvres du monde (qui n'ont toujours pas reçu la première injection) doivent se contenter des restes».
Pour lui, les objectifs mondiaux de l'OMS n'ont pas changé. À savoir faire de sorte que chaque pays parvienne à vacciner «au moins 10 % de sa population d'ici fin septembre, au moins 40 % d'ici la fin de l'année et 70 % de la population mondiale d'ici le milieu de l'année prochaine».
À noter qu'Israël a déjà commencé à administrer la troisième dose, les États-Unis le feront très bientôt, et la France lancera dès la mi-septembre une campagne pour les patients les plus fragiles.
Dans la région, les Seychelles se lancent également comme l'a annoncé son président, Wavel Ramkalawan, face à la presse de l'archipel, mardi. Le comité national de vaccination s'y penche aussi tout en étant dépendant des États-Unis pour avoir le vaccin Pfizer.
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